Rando du 11 mars 2024 : Torcé-en-vallée

(organisée par Jacqueline Brizard et Jocelyne Menu)

Nous étions 37 au départ de la randonnée à Torcé- en- Vallée, randonnée guidée et commentée par Armel Rousseau.

L’histoire de Torcé remonte vraisemblablement au Néolithique moyen (- 4000 ans avant notre ère) comme en atteste le Dolmen à l’entrée du bourg. Ce dolmen, également appelé « Palet de Gargantua », est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1969.
Nous quittons le village pour entrer dans les bois et arriver sur la Voie Romaine qui reliait Le Mans à Evreux et qui délimite les communes de Torcé et Beaufay. Nous passons ensuite devant une maison habitée par une famille juive durant la 2de guerre mondiale. Le père de famille a été arrêté en 1943, sa femme en 1944. Lors de cette arrestation, les 2 garçons, âgés de 4 et 9 ans ont réussi à s’enfuir par une fenêtre à l’arrière de la maison. Ils ont été recueillis par une voisine Léontine Bracchi qui les a cachés avec l’aide des fermiers voisins. Les enfants ne reverront jamais leurs parents, morts tous les deux en camps de concentration.

Nous arrivons maintenant au champ des Barreaux où, en 1874, ont été découverts 2 vases en terre cuite contenant 8 000 pièces de monnaie en bronze datant du III è siècle.

Nous empruntons maintenant La Voie Royale, première Route Royale dans le Maine, construite au XVIII è siècle et qui reliait Le Mans à Paris. En 1897, est mise en place la ligne des tramways de la Sarthe reliant Le Mans à La Ferté Bernard jusqu’en 1947, date de fermeture de la ligne.

De retour au village, nous entrons dans l’église. L’église Notre Dame classée aux monuments historiques depuis 2003, est dédiée à la Vierge Marie. On dit que dès le XIe siècle, des miracles auraient eu lieu et seraient à l’origine de pèlerinages dès 1391. Aujourd’hui encore, le 2 juillet est célébré un pèlerinage appelé la « Juillette ».

L’église, sans doute construite à la fin du XI siècle ou au début du XII siècle, s’ouvre par un portail en plein cintre. La tour-clocher est construite au cours des XIIIe et XIVe siècles. Au XVIe siècle, l’église est largement transformée. On peut y admirer plusieurs vitraux consacrés à la Vierge Marie. Elle abrite également une croix de procession dont le bâton est orné de fleurs de lys. Cette croix aurait été offerte par Louis XIII qui serait venu faire un pèlerinage à Torcé en 1614.

Merci à tous pour cette belle randonnée et merci à Armel pour ses commentaires éclairés.


 

Rando du 5 février 2024 : L’Arche de la Nature

(organisée par Marie-Geneviève et Pierre Bocage)

« Le temps a laissé son manteau, de vent, de froidure et de pluie » pour cette randonnée du 5 Février à l’Arche de la Nature, au Mans. Une bonne quarantaine d’amicalistes étaient au RV à la Maison de l’eau, première étape d’une marche d’environ 6,5km, à proximité de l’abbaye royale de l’Épau.

Ce fut d’abord une redécouverte, pour beaucoup de cette ancienne usine des eaux du début du 20ième siècle et de l’éolienne Bollée, installée depuis 2007 à l’entrée. La famille Bollée, bien connue des Sarthois, a construit environ 300 éoliennes dont 40 installées en Sarthe.
Pas de visite possible de l’intérieur des locaux, mais une déambulation dans le parc, passage par la passerelle au-dessus de l’Huisne.
Ensuite, direction la Maison de la prairie pour une petite pause (visite du potager et de la ferme) et retour à la Maison de l’eau. Nous avons eu la chance de voir une truie de Bayeux, Rosie et sa dizaine de porcelets, nés le week-end.
 

À défaut d’une douceur printanière, ce furent les douceurs du goûter pour clôturer joyeusement notre rencontre amicale. 

 


Rando du 8 janvier 2024 : Parigné L’Evêque

(organisée par Jocelyne et Jean-Emmanuel MENU)

Par 0° C, bien emmitouflés, nous étions 35 à nous lancer sur le circuit des Etangs de Loudon à Parigné L’Evêque.

C’est l’un des quinze circuits balisés de la communauté de communes du Sud-Est Manceau. Sur 8 km, sans vraie difficulté, nous avons essentiellement suivi des sentiers/chemins boisés pour revenir au parking des étangs (visiblement très fréquenté par d’autres randonneurs) avant de partager notre goûter habituel !

Merci à tous pour cet après-midi bien sympathique.

 

 


Rando du 4 décembre 2023 : autour de Rouillon

(organisée par Martine et Philippe TAFFOREAU)

« Y z’étaient eune petite trentaine de baguenaudiers qu’avaient décidés d’partir ce lundi là pour un p’tit tour du coté de Robin des bois. Heulà qu’y zétaient courageux vu que la r’naupée s’annonçait. Pourtant, les gâs d’la météo y z’avaient ben dit qu’y aurait que queques’averses, ben comme d’habitude, j’aurais ben mieux fait de r’garder mes biques qui s’étaient accouflées amont la hae.

Les v’là quand même partis vers les bois d’la Pannetière, ceux-t-là qui sont su l’bord de la route de Laval pour un p’tit tour, on a ben vu queques champignons mais y étaient point bons à manger.

A près ça on s’est partagé, d’aucuns sont partis vers Robin des Bois, pis La Chapelle par la mare nouère, pis l’zautes, y sont descendus vers Rouillon par l’Oseraie. Y z’étaient tout gainés, vu qu’y chaoyait d’ieau pis qu’à pleines seilles, heulà qu’y f’sait point beau.

Heureus’ment qu’arrivés à la maison des Tafforeau, nos sabiots tous berneusés, y avait un ben bon vin chaud qu’Martine nous a préparé, avec les gâtiaux d’Isabelle, d’la beurioche et les ben bonnes confitures qu’Martine avait préparé c’t’été.

Sur ce, envouère don’ à tertous, et à la prochaine foué, l’ 8 janvier prochain, juste après q’on se s’est r’vu autous d’la galette. »


Rando du 6 novembre 2023 : Fresnay sur Sarthe

(organisée par Marie-Claire et Denis Julienne)

Certains randonneurs éprouvaient quelque inquiétude à venir au rendez-vous de ce 6 novembre à Fresnay-sur-Sarthe. En effet, la météo ne semblait pas très favorable depuis plusieurs jours, et encore moins sur le trajet vers Fresnay ! Et pourtant, depuis le matin, chez nous, un soleil radieux nous encourageait à marcher ! De fait, 41 randonneurs se sont retrouvés à l’ancienne gare de Fresnay.
Cette ancienne gare de Fresnay, qui est aujourd’hui le siège de l’école de cirque. Le chapiteau en dur y a remplacé depuis quelques années celui en toile devenu vétuste. Par de petites routes, nous avons contourné la ville, avant de nous retrouver sur le site panoramique emblématique de cet ancien chef-lieu de canton (désormais, Fresnay fait partie du canton de Sillé) : le Coteau des Vignes, qui domine la ville. Espace naturel sensible, nous y sommes accueillis par quelques chèvres et moutons d’Ouessant.

Là, nous avons admiré la vue sur la vallée de la Sarthe et sur la ville : l’imposante église en roussard, l’ancienne chapelle St Léonard devenue salle paroissiale, la belle demeure du presbytère dominant la Sarthe, ainsi que le parc du château, devenu jardin public, sur son éperon rocheux. Nous embrassions également de là la vue sur le pont et la route conduisant à Sillé, avec ses anciennes maisons de tisserands. En effet, Fresnay connut un riche passé du XVIIème au XIXème siècles grâce à l’industrie textile. Pas moins de 3 moulins se situaient le long de la rivière (nous en avons vu deux). Un peu plus loin, une vigne récente et deux maisons de vignes nous rappelaient le passé viticole du lieu. Les vignes avaient disparu en 1920 avec le phylloxéra.
En redescendant le Coteau, nous avons longé la Sarthe dans le joli quartier du Bourgneuf, anciennement dédié au tissage, puis quartier « mal famé » avant d’être restauré et devenu une des attractions de la ville, notamment en été. A travers rues médiévales et ruelles (dont celle du « cygne » ou « signe » selon la légende…), nous sommes parvenus aux divers sites évoqués précédemment, en passant par les anciennes halles. Nous y avons évoqué le personnage de Georges Durand, natif de Fresnay, et fondateur des 24h du Mans. Plaques, buste et autres manifestations ont étayé son passage à Fresnay, en cette année du Centenaire. Du parc du château – dont il ne reste que le donjon – nous avons pu repérer les endroits découverts auparavant, notamment le fameux Coteau des Vignes !
Au retour, une pause bienvenue dans l’église Notre-Dame de l’Assomption, datant du XIIème s., nous a permis d’échapper à une belle averse. Nous y avons retrouvé les trois personnes ayant réalisé le petit parcours dans Fresnay. Avant de rentrer cependant, nous avons pu observer le beau portail en bois datant de 1528, représentant entre autres l’arbre de Jessé.

Puis nos pas nous ont ramenés vers la gare où le goûter traditionnel nous attendait, avec du bon cidre maison – parfois un peu nerveux !

Merci à Jocelyne pour ses encouragements et son aide à la réalisation de cette randonnée.

Marie-Claire Julienne

                        

 


Rando du 2 octobre 2023 : entre la Quinte et Bernay-en-Champagne

(organisée par Christine et Régis Launay)

Sous une météo estivale, nous étions une quarantaine de marcheurs à randonner autour de Saint Julien le Pauvre. Au départ de Souvré (entre la Quinte et Bernay-Neuvy) Sylviane, présidente de l’association des amis de l’église de Saint Julien nous a présenté le mémorial installé sur cette place. Après 10 années de recherches elle a retrouvé l’identité d’un soldat américain tombé à ce carrefour sous les tirs d’un convoi allemand le 7 août 1944. Il s’appelait Archie Atkins et avait 23 ans. Nous avons ensuite marché entre route et chemin pour arriver au château de la Renaudière. Un magnifique tapis de cyclamens se déroulait à perte de vue dans les sous-bois du parc.

M. de Mascureau nous a ouvert les portes de la chapelle familiale et nous a commenté l’histoire de Saint Louis sur les vitraux : une vraie bande dessinée !

Nous reprenons la route toujours sous un soleil de plomb et arrivons à Saint Julien le Pauvre. Nous nous arrêtons à l’église pour écouter l’histoire de ce lieu. Cette petite église au milieu du cimetière date du 11ème siècle pour sa partie la plus ancienne. Simple nef au départ elle a été agrandie au 16ème siècle avec deux chapelles latérales. Le chœur et ses deux chapelles ont la particularité d’accueillir un ensemble de trois retables en terre cuite qui représentent l’adoration des bergers, la Cène et la mise au tombeau. Ces œuvres sont le travail d’un sculpteur anonyme. Des travaux importants sont en cours sur l’église afin de la préserver de l’humidité et permettre ainsi la restauration de cet ensemble remarquable.
Cet arrêt à l’église a permis à chacun de faire une pause au frais avant de reprendre la route et terminer cette balade champêtre et culturelle par un goûter bien mérité. Un grand merci à Sylviane pour toutes ces explications passionnées et pour son accueil pour le goûter.


Rando du 5 juin 2023 : autour de Gesnes-le-Gandelin

1ère étape : La chapelle St Evroult

 

Le château de Vaux

 

Chapelle construite par Thierry Goupil

La bonne adresse !

Voir la suite dans l’onglet « Rando vélo »


Rando du 3 avril 2023 : La Flèche

Organisatrices: Martine Passin – Jocelyne Menu

Le groupe de 26 randonneurs démarre près de l’aire des camping-cars derrière le complexe sportif. A l’extrémité Sud du lac de La Monnerie (une ancienne carrière de sable), nous laissons un petit groupe faire le tour des deux lacs. Nous longeons le Loir, un geai volette de branche en branche.

Sur l’autre rive, les cloches de Ste Colombe sonnent. Au Parc des Carmes, nous passons au bout des douves du château disparu de Fouquet de La Varenne, ami d’Henri IV. Ses pierres ont servi à bâtir des maisons de la Grand-Rue.
Nous passons sous le bâtiment moderne (conçu par l’architecte de la Cité des sciences de la Villette à Paris) abritant les bureaux de la mairie pour découvrir le château des Carmes dernière trace de la forteresse féodale qui enjambait le Loir en 1067. Vers 1539, Françoise d’Alençon, grand-mère d’Henri IV fait construire le château neuf à l’endroit de l’actuel Prytanée. Vers 1620, les Carmes achètent l’édifice et font construire un cloitre…
Dans le quartier de Ste Colombe, à l’ancienne gare (1871 : mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. 1970 : arrêt du trafic voyageurs et 1990 : arrêt trafic fret), nous empruntons la voie verte jusqu’au moulin de La Bruère (XIVe : une association fait revivre l’endroit en fabriquant des pains de glace) et son barrage. Nous empruntons la passerelle posée en 2017. (Deux sections de 24 mètres et 3,7 tonnes chacune ont été posées sur des flotteurs. Ces derniers coulissent le long de pilotis (appelés ducs d’Albe) ancrés dans le lit du Loir. Ce qui permet au tablier de la passerelle de monter et descendre au gré des évolutions du niveau de la rivière.)
Nous continuons le long du Loir. Un kilomètre plus loin, le groupe se scinde en deux. Le premier rejoint la digue qui sépare les deux lacs et fait un arrêt au point de vue donnant sur un des îlots sableux où nichent les oiseaux (135 espèces différentes, dont 85 migratrices. Mouette rieuse, grand cormoran, cygnes, sternes, hirondelles et plein d’autres encore, aux noms plus compliqués). Le second suit le Loir jusqu’à l’extrémité du lac aux oiseaux tout près « Des belles ouvrières » à Clermont-Créans.
Nous longeons le méridien de Greenwich matérialisé par une ligne tracée au sol qui ressemble à une bordure de trottoir. Des oiseaux à découvrir derrière les palissades ont investi un autre ilot sableux. De la butte, point culminant de la rando, le point de vue est magnifique. On se croirait dans le golfe du Morbihan … « miniature » !

Avant de rejoindre la plage de sable fin, nous apercevons des « paniers ». Il s’agit d’un jeu le « DISC-GOLF » qui reprend les règles du golf et les joueurs lancent des disques ressemblant à des frisbees.

Nous retrouvons le reste du groupe pour terminer par un goûter de produits sarthois ! Chacun a pu profiter de la nature au gré des 3 circuits proposés : 5, 8 et 10 kms sous un soleil éclatant.

Merci à Jocelyne et Jean-Emmanuel Chenu pour leur aide précieuse !

Martine PASSIN-PILLOUD

 

 

 

 

 


Rando du 6 mars 2023 : Saint-Pierre-du-Lorouër

(Organisateurs : Elisabeth et Philippe GRUDE)

40 Personnes se retrouvent au départ « des Roches », manoir du 16ème siècle dont le premier propriétaire connu est Gilles de Renard en 1650. On passe ensuite près de la ferme « Manoir des Clos » qui date elle aussi du 16ème siècle et se distingue par sa galerie desservant le premier étage. Nos pas nous mènent ensuite devant la maison forestière des Clos construite en 1815 à l’origine pour les gardes forestiers.

C’est ensuite une longue balade à travers la forêt jusqu’à un endroit qui a tout d’un paysage vosgien ! Nous poursuivons notre promenade jusqu’au chêne « Boppe » et la « futaie des Clos ».

La forêt de Bercé est un ancien vestige de l’immense forêt qui couvrait le nord de la Loire avant l’occupation romaine. Elle est classée forêt royale au 14èmè siècle et était destinée à fournir la marine.

Aujourd’hui les chênes sont recherchés pour la tonnellerie et les beaux meubles.

La futaie des Clos date de 1647 et abrite les plus vieux arbres de la forêt. Plantés sous Colbert, les arbres peuvent atteindre plus de 50m de haut et sont âgés parfois de plus de 350 ans. C’est un espace de 7 hectares très surveillé avec 274 chênes remarquables.

 

 La perfection des chênes est due à la « méthode des futaies de hêtres » en sous étage qui les forcent à grandir pour trouver la lumière. Ainsi les premières branches n’apparaissent que lorsque les chênes parviennent au-dessus des hêtres. », dont la souche a une circonférence de 4,77m a été foudroyé en 1934 et un nouveau chêne a donc été baptisé en 1935.

Le chêne « Boppe », dont la souche a une circonférence de 4,77m a été foudroyé en 1934 et un nouveau chêne a donc été baptisé en 1935.

Après ce passage, le groupe s’est scindé en deux, le premier groupe terminant la boucle de six kilomètres et l’autre faisant une boucle supplémentaire de quatre kilomètres avant de tous se retrouver pour le goûter aux Roches.


Rando du 6 février 2023 : Autour de Savigné l’Evêque …

(Organisatrices : Nicole Boulay et Annick Hubert)

Nous étions 57 personnes, ce lundi 6 février, à marcher sur les chemins de Savigné l’Evêque. Marcel Langlais, ancien collègue investi dans l’histoire locale de la commune nous a servi de guide. Merci à lui.

Après avoir longé la rivière « Morte Parence », puis passé devant des bâtiments d’un ancien fief savignéen au lieu-dit « La Mahotière » nous nous sommes dirigés vers le domaine de Nuyet.

A l’entrée de la ferme de Nuyet, nous découvrons une stèle du Souvenir, érigée après la libération, inaugurée le 15/09/1946 et bénite par M. Le Chanoine Lelièvre (Grande figure de la Résistance Sarthoise).

Au domaine de Nuyet, Mr Artru, propriétaire des lieux, nous fait découvrir cette belle propriété. C’est une maison de campagne de la fin du XVIIIème qui a conservé l’ensemble de ses bâtiments : la maison de Maître et l’exploitation agricole. Des jardins en charmilles complètent l’ensemble.

Après cette visite, très appréciée des participants, nous repartons en direction du domaine de Cherres.

Un long chemin boisé nous conduit à cette demeure. Nous y découvrons une maison de Maître, des dépendances et surtout un porche.

Le porche du domaine de Cherres est un vestige d’une vieille forteresse (avant le XIIIème siècle). Cette porte massive supporte un pigeonnier appelé « fuie ».

 

 

Nous quittons cet endroit en passant sous ce porche et nous regagnons notre point de départ.

Là, nous attend un goûter concocté par Annick et Nicole.


Rando du Lundi 9 Janvier 2023

organisée par Elisabeth et Serge Vivet

Le Bois de Changé

                        Avec la nouvelle année, les randonneurs sont au rendez-vous au parking du Closeau. Le temps clément et la proximité du Mans incitent 51 retraités à prendre un bol d’air dans les bois de Changé.

 

    Le groupe démarre par le parcours de santé, menant à la plaine de la maison de la Forêt.

    Après avoir traversé la route de Changé et vu le monument du souvenir de la Bataille du Mans en 1870, les marcheurs s’enfoncent dans la pinède, passant près du club hippique, longeant Tépacap et le centre des Etangs-Chauds pour revenir au parking.

    Le goûter leur est servi afin de reprendre des forces après avoir fait un circuit de 7 Km.

 

 

 

 


 Rando du Lundi 5 Décembre

organisée par  Marie-Edith et Pierre DROUET

Brûlon-Avessé à travers les siècles

Lundi 5 Décembre, 22 marcheurs se sont retrouvés sur la place de l’église de Brûlon.

Petite cité de caractère de 1600 habitants (seule commune à porter ce nom en France), longée par la rivière la Vègre qui se jette dans la Sarthe.

C’est la commune natale des frères Chappe et particulièrement de Claude, l’inventeur du télégraphe aérien qui révolutionna la communication, grâce à des bras articulés posés sur des hauteurs. La première expérience eut lieu le 2 Mars 1791 entre Brûlon, sur la terrasse du château, et Parcé/Sarthe, village distant de 15 Kms.

L’utilisation d’une lunette permettait de décoder les signes transmis par chaque station. Son invention, agréée par les autorités militaires se développa et au milieu du XIXème siècle, on comptait un réseau de 5000 Kms de lignes centralisées sur Paris et reliant 29 villes vers les frontières et les côtes, et allant même jusqu’à Venise et Amsterdam, sous le 1er Empire.

   Il fut remplacé, dans la seconde moitié du XIXème siècle par le télégraphe électrique de Morse, plus fiable, le premier ne pouvant fonctionner par temps de brouillard et de pluie.

Nous avons rejoint Avessé, petit bourg de 370 habitants, en passant devant un calvaire en granit du XVIe siècle, rappelant les calvaires bretons, style exceptionnel dans notre région ; puis visite de l’église St Gilles, construite en pierres vives, grès roussard et ardoises, au XIe et reprise au XVe : nef unique à chevet plat et son clocher-porche. A remarquer : un Christ en croix du XVIIe, de style naïf avec les symboles de la Passion : le coq, la lanterne de la trahison de Judas, le marteau et les tenailles, la lance, l’éponge avec le long roseau et l’échelle.

   

Notre circuit nous a ramenés vers le plan d’eau de Brûlon, le village indien et ses tipis avant de remonter vers le centre du pays, en passant devant le lavoir et la tour Pissot (tour de guet ou bâtiment pour ranger le matériel des vignerons) et rejoindre la motte féodale, noyau primitif du bourg, au sommet de laquelle se dresse une réplique du télégraphe aérien de Claude Chappe.

Petit goûter à côté de l’église St Pierre et St Paul pour terminer notre après-midi et nous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.

 

 


Lundi 7 novembre 2022

Cures

40 marcheurs ont déambulé dans les chemins creux de la campagne curoise, sur deux boucles permettant aux baladeurs de parcourir 5 km et aux plus chevronnés d’en avaler 8. Ce parcours nous a permis de contempler du haut des buttes (point culminant du canton de Conlie, 181 m) la champagne conlinoise, la crête des Coêvrons avec la forêt de Sillé, au Nord, Rouessé à l’Ouest, Coulans au Sud et le bocage Manceau et le Mans, à l’Est. Sur le chemin du retour, nous avons croisé la Croix Dorbel (croix antique sur le chemin montois), puis visité la petite Église de Cures consacrée à Saint Martin dont l’existence remonte à l’an 959.

Cette journée, sous une météo plus clémente que la pluie de la veille, s’est conclue par un petit goûter agrémenté par les confitures « maison » que Martine nous a apportées.

Martine et Philippe TAFFOREAU

 


Lundi 10 Octobre 2022 

 Domfront en Champagne

Nous sommes 40 marcheurs à arpenter la campagne de Domfront en Champagne.

Une petite marche de 6 kms qui nous a permis de découvrir la chapelle «  Notre Dame de L’Habit »

Edifiée au début du XVIème siècle, cette petite chapelle est la propriété de la commune de Domfront. Elle fut restaurée dans les années 70 et classée « monument historique » en 1972 .

Cette chapelle dédiée à Notre Dame de Pitié est remarquable par son histoire, ses éléments décoratifs et abrite une très belle Piéta. Bien entretenue, fleurie, d’accès facile , elle accueille les fidèles et les promeneurs à tout moment.

Nous poursuivons notre balade jusqu’à l’église de Domfront et terminons l’après-midi par le traditionnel goûter avec le retour du soleil.

Elisabeth,Odile,Monique


Mardi 28 juin 2022

Randonneurs pédestres et cyclistes se sont retrouvés à Gesnes Le Gandelin chez Michel Lajoinie. Après les randos, tous ont partagé un joyeux pique-nique.


Mardi 7 juin 2022

(randonnée organisée par Mme Dominique Vovard.)

 

Etant retraitée dans le Nord Sarthe , Dominique Vovard a proposé, le 7 juin dernier, de découvrir cette région et plus précisément les villages de Moncé-en- Saosnois , d‘Avesnes-en- Saosnois , connu de par son manoir : Verdigné .

Très motivé, le groupe d’une quarantaine de personnes s’est retrouvé à 13h45 à l’église  de Moncé-en- Saosnois : de style roman du 12eme, elle fut restaurée au cours des siècles et  reste célèbre pour son retable de 5 panneaux en pierre sculptée et terre cuite .

 

Puis nous avons marché pendant une heure sur les petits chemins qui font le charme de nos campagnes, découvrant anciens lavoir et logis , le cimetière d’Avesnes et ses  vieilles sépultures, et enfin  Avesnes-en- Saosnois . Le village est  typique, de par ses petites maisons colorées  à gauche et droite d’une grande route toute droite, l’ancien prieuré et presbytère qui sont aujourd’hui  des résidences privées , l’église qui a été reconstruite après l’incendie de 1984 dû à la foudre .

 

Puis nos pas nous ont conduits à Verdigné : manoir en restauration . Philippe Gagnot ,son propriétaire  a su nous passionner  en nous contant l’histoire, en nous expliquant  l’évolution des travaux  de ce domaine au  fil des années,  en nous faisant découvrir quelques pièces, et en particulier le dôme  à l’impérial, une salle d’exposition  avec maquettes, photos, documents divers  permettant  aux visiteurs de faire une synthèse de  la  visite. 
 

Le  verre de l’amitié bien mérité par notre groupe de marcheurs a clôturé ce bel après-midi .  

 

 


Lundi 2 mai 2022

Saint Léonard des Bois

(Rando organisée par Pierre Drouet et Michel Lajoinie)

Au cœur d’un Site Naturel Classé de plus de 1000 hectares, Saint Léonard des Bois est LE site incontournable des Alpes Mancelles qui séduisent les amoureux de la nature depuis plus de deux siècles.

Rien de mieux qu’une guide locale passionnée, Danièle, pour nous faire découvrir ce site blotti au creux d’un méandre de la Sarthe entre les monts Narbonne et Haut Fourché. Nous suivons des chemins escarpés, découvrons des pierriers et des belvédères naturels ouvrant sur des panoramas sublimes.

Bien sûr, au gré du parcours, Danièle revient sur l’histoire géologique du site.   De retour au village, elle termine avec la présentation de l’église du XIIème siècle, son vitrail principal, sa voûte en bois …

Entre temps, nous sommes accueillis par M. Delpierre, Maire et Président de l’office du tourisme, qui nous remet une documentation sur St Léonard et la région. Un maire très impliqué dans sa mission et face aux défis du moment.

Merci aux 42 randonneurs venus partager ce très bel après-midi ensoleillé.

                « Un peu de cidre bouché maison avant de repartir ? »   Michel Lajoinie

                                                                                                                              Texte de Jocelyne Menu


Lundi 4 avril 2022

La Chapelle-Saint-Aubin

(Rando organisée par Pierre Drouet)

 


Lundi 7 mars 2022

ALLONNES

(Rando organisée par Françoise Coutable)

Beaucoup de monde connait le parcours-nature au départ de Chaoué à Allonnes. Alors volontairement je voulais faire découvrir d’autres chemins au milieu de bois (privés) mais si tranquilles et agréables parce qu’on n’y rencontre pratiquement personne. Le beau temps était avec nous.

Notre bol d’air fut apprécié par les 41 randonneurs présents.

2 groupes au départ pour 2 circuits de 9 kms (25 randonneurs) et 6 kms ( 17 randonneurs)sans difficultés.

Puis, habitant tout près du lieu de RDV, j’avais préparé une collation; quelques randonneurs ont pu profiter de diverses explications sur la collection de fer à repasser ! [Françoise]

Notre boucle de 9.5km a démarré par la traversée du Bois Joli et de son parcours de santé impromptu. La randonnée a continué vers la Sarthe et s’est achevée dans une autre partie du Bois Joli où nous n’avons pas vu le loup garou mais peut-être ses chaises ! [Elisabeth]


Lundi 21 février 2022

SAINT MARS D’OUTILLÉ

(Rando organisée par Françoise et Luc Lemarchand )

26 randonneurs se sont donnés rendez-vous sur la parking du complexe sportif « Serge Soualle ». Le temps était couvert avec un vent d’ouest assez fort. Pas de pluie bien que parfois menaçante.

St Mars est une des communes des « sables » qui s’oppose aux riches terres du Bélinois. Elle se situe à 16 kms au sud du Mans en limite nord du massif forestier de Bercé, à l’extrême ouest du plateau calaisien où prennent leur source : le Rhonne, le Narais, l’Aune.

Cette limite est marquée par une sorte de corniche qui traverse le pays d’Outillé du nord vers le sud où ici ou là dominent des collines comme des balcons tournés vers l’ouest au pied desquelles s’étale au loin la riche plaine du Bélinois.

C’est donc une de ces collines que nous avons atteint au cours de notre balade, celle de Rochefort, située au nord pas loin de Brette les Pins (altitude 130m) pour retourner à travers divers hameaux à notre point de départ, en passant devant l’église et le lavoir.

Après environ 9 kms, Françoise et Luc Lemarchand ont reçu les randonneurs dans leur garage pour le goûter traditionnel.

 


Lundi 10 janvier 2022

Pour notre première randonnée de l’année, nous avons délaissé les chemins de campagne et avions rendez-vous au port du Mans, quai Amiral Lalande à 14 heures.

Nous sommes une bonne trentaine, temps couvert mais pas de pluie, chouette ! Bernadette nous guide, en route vers le parc du Gué de Maulny en longeant la Sarthe. On marche, on bavarde, on est content de se retrouver. Après les fêtes, il y a beaucoup de choses à se dire. Suggestion de Maryvonne : nous nous arrêtons devant le panneau de Jean II  roi de France de 1328 à 1350 dit « le Bon » (sans doute parce qu’il est né au Mans !). Grâce à Bernadette qui a les clés, nous entrons dans l’église Saint-Lazare et admirons les  magnifiques fresques de style orthodoxe peintes par Nicolaï Greschny en 1956.

(Pour en savoir plus  https://www.patrimoinelemansouest.net/les-fresques-de-greschny/).

De retour au point de départ, on se salue, à la prochaine fois !

 


Lundi 10 janvier 2022

1ère randonnée de l’année 2022 ! Les chemins en campagne sont souvent en mauvais état à cette période, la météo incertaine, le virus toujours actif…alors :

Marchons dans la ville : rendez-vous au port du Mans, quai Amiral Lalande à 14 heures.

(Gestes barrières de rigueur).

Cordialement , Pierre Drouet.

 


Lundi 8 novembre 2021

Loué – Mareil

(Randos organisées par Marie-Edith et Pierre Drouet )

   En ce lundi 8 Novembre, nous étions 38 marcheurs sur la place du marché de Loué,

dans la fraîcheur d’une belle journée ensoleillée, prêts à se lancer à la découverte des curiosités de la campagne louésienne.

Comme annoncé, deux parcours étaient proposés et un premier groupe de 24 randonneurs s’élançait, suivi par les 14 marcheurs restants, vers la commune voisine de Mareil en Champagne en empruntant un sentier longeant les soutènements de la ligne de chemin de fer Sablé-Sillé, créée en 1884 et fermée en 1972.

Nous nous sommes retrouvés ainsi devant le cimetière de la commune, qui a la particularité d’être de forme triangulaire, enserré dans une enceinte de buis très joliment taillés, de 3 mètres d’épaisseur de 4 mètres de hauteur ; ce patrimoine est classé depuis 1944, certains buis ayant plus de 500 ans.

 

Autre curiosité, quelques hectomètres plus loin, le viaduc qui enjambe la vallée de la petite rivière du « Palais » qui va se jeter un peu plus loin dans la Vègre : édifice construit entre 1881 et 1884 et dominant le ruisseau de 16 mètres.

Ensuite nos itinéraires se sont séparés. Pendant que le petit groupe visitait le village, dont l’église est remarquable, avant de regagner Loué, les plus sportifs continuaient par sentier et route le contournement de Loué jusqu’à l’usine de fabrication des aliments destinés aux poulets « label rouge » bien connus, puis en continuant la découverte par les petits chemins pittoresques, revenait vers le point de départ.

Tout le monde se regroupait autour de la voiture de Pierre et Marie-Edith pour la petite collation habituelle qui clôturait cet agréable après-midi.

 

 


Lundi 4 octobre 2021

Ruillé sur Loir

(Randos préparées par Jocelyne Menu)

Rendez-vous était donné à tous au plan d’eau de La Pâquerie (Tréhet) soit à 1 km du centre de Ruillé et pourtant dans le Loir et Cher. Dans ce secteur précis, le Loir est la limite entre nos deux départements. Depuis peu, Tréhet et Couture sur Loir forment une commune nouvelle « Vallée de Ronsard ».

Donc ce sont 33 personnes (2 groupes / 6km et 11 km) qui ont marché autour des trois lacs ou qui sont montées sur le coteau pour découvrir le beau château de La Ribochère. Le temps était ensoleillé et calme mais une averse nous a obligés à raccourcir l’un des deux parcours.

Au goûter au bord de l’eau, on avait déjà oublié l’averse !!

C’était aussi le moment d’accueillir quatre nouvelles adhérentes.


Mardi 26 mai 2021

Sourches

Finalement nous avons bravé la pluie, le vent, les nuages et nous nous sommes  retrouvés  à trente personnes au château de Sourches à Saint Symphorien

Heureux de nous retrouver, nous  avons pu admirer ce conservatoire des pivoines  sans une goutte de pluie !

Madame de Foucaud, propriétaire des lieux, nous a accueillis et nous a retracé avec « passion » l’historique de ce conservatoire.

Nous avons pris le temps de flâner, de nous promener au milieu de ces magnifiques pivoines très colorées, certaines déjà en fin de floraison mais de nombreuses encore en boutons.

En fin de ce bel après-midi, nous avons pris le temps de poser devant le château.

 


La randonnée du 9 novembre 2020

à St Léonard des bois est annulée.

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Randonnée du 5 octobre 2020

Sillé le Guillaume

organisée par Jean-Pierre et Françoise Lego

Cette première randonnée automnale était en accord avec la météo : petite bruine persistante et rafraîchissante (un temps breton !). Dans ces conditions, il fallait être volontaires pour faire le déplacement. 16 courageux randonneurs et randonneuses ont répondu à l’appel … de la forêt. L’objectif du jour était de pénétrer au cœur de la forêt de Sillé par des sentiers de traverse qui nous ont conduits aux limites de la Sarthe et de la Mayenne. Au fil des pas, le ciel s’est montré plus clément et le ressenti du départ était atténué par la hauteur des arbres nous offrant une protection appréciée. Quelques passages plus délicats , en pente, ont révélé l’agilité et la bonne forme des participants. Même si le petit goûter traditionnel était banni, les tasses de café ont réchauffé les organismes les plus frileux .

 

 

 

 






Rappel : Le départ et les moments de regroupement de cette randonnée doivent se faire avec un masque et vous devez veiller à la distanciation, chacun est responsable des bonnes attitudes nécessaires au contexte sanitaire.

Possibilité, à titre individuel, de pique-niquer à l’hippodrome, à partir de 12 h (prévoir tables et chaises).

Pierre Drouet (Responsable commission loisirs)

 


Randonnée du vendredi 11 septembre 2020

organisée par Elisabeth Vivet

Ce vendredi 11 septembre, 23 randonneurs masqués se sont retrouvés au parking du Verger pour faire une balade de 5 km, dans les bois de l’Epau.

Nous étions heureux de nous retrouver et de nous raconter les vacances d’été. Nous avons passé un agréable après-midi ensoleillé .

Vivement la prochaine sortie !


La journée du 8 septembre 2020 à Sillé le Guillaume

est annulée !!!

 


Randonnée du lundi 2 mars 2020

Souillé

organisée par Elisabeth Vivet

Ce lundi, 21 personnes, bravant une météo plutôt humide, se sont déplacées à Souillé, commune de 700 habitants.

M. Morise nous a accueillis pour nous faire la visite de la petite église.

Au XIème siècle, Herbert de La Guierche a fait don de l’église St Martin et du village aux religieux bénédictins de l’abbaye Saint Martin de Sées, dans l’Orne.

    

 

 

Comme le début de la randonnée était inondé, le paroissien-guide nous a indiqué un autre chemin pour récupérer le circuit et il nous a donné rendez-vous à l’oratoire Ste Anne, petite chapelle privée, construite au XIXème siècle. M. Morise, heureux de nous la montrer, était bien bavard.

Nous l’avons quitté pour continuer notre circuit pédestre de 5.5 Km, sous un beau soleil. Nous avons découvert la campagne souilléenne dans des chemins boueux. A deux reprises, il a fallu mouiller les chaussures.

Souillé était l’une des principales communes productrices de chanvre. Toujours sous le soleil, nous avons terminé notre randonnée devant un four à chanvre restauré.

Avant de nous séparer, nous avons partagé le traditionnel goûter sur le parking.


Randonnée du lundi 3 février 2020

St Pavace

organisée par Jacqueline Brizard et Thérèse Grenet

Nous sommes 40 à nous retrouver ce lundi sur la commune de Saint-Pavace, après un week-end pluvieux et sous un ciel bien humide. Mais une surprise nous attend ! Le chemin que nous devons emprunter pour longer la Sarthe est sous les eaux, pourtant, un peu plus loin, il semble accessible… Nous contournons donc l’obstacle et retrouvons le sentier mais, au bout de quelques mètres, impossible de passer, même avec des bottes. Il y a bien des bâtons mais nul n’a le pouvoir de Moïse pour fendre les eaux !

Heureusement, Marie-Thérèse Guittet, palvinéenne depuis sa naissance, est des nôtres et nous propose un autre parcours au sec à la découverte des grandes maisons. Nous rejoignons la route, avec un premier arrêt devant le Relais des Caillères qui propose des chambres d’hôtes. Nous montons vers le château de Bougeance, élégante construction du XIXème avec ses parements de briques. Puis, tout en bavardant, notre groupe s’achemine vers le château de Chêne de Cœur, construit au XVIIIème et habité depuis par la même famille. Nous restons un bon moment sur l’esplanade à prendre des photos, contempler le panorama sur la Sarthe, puis reprenons la route du retour en passant devant l’entrée du château de Bougeance avec un aperçu sur son jardin à la française.

Dernier arrêt dans l’église qui donne son nom au village. Saint Pavace fut le second évêque du Mans et, en 830, son successeur, saint Aldric fit construire le monastère de Saint-Sauveur sur l’emplacement de l’église actuelle et, le 9 juillet 840, il déposa les reliques de Pavace, d’où le patronyme du village et de l’église actuelle.

Pendant longtemps, l’abbaye Saint-Vincent (Lycée Bellevue et Psallette Saint-Vincent où se trouvaient les vignes des moines) et le chapitre de la Cathédrale possédèrent la presque totalité des exploitations et métairies de cette paroisse.

Toutes ces découvertes ont aiguisé notre appétit et nous nous retrouvons, sur le parking du Domé, pour partager boissons et gâteaux tout en échangeant .

Un grand merci à Marie-Thérèse qui nous a ʺsauvés des eauxʺ et a su nous donner un aperçu de la grande histoire de son village dont nous avons découvert la richesse.

 


Randonnée pédestre du lundi 6 janvier 2020

Sillé-le-Guillaume

organisée par Françoise et Jean-Pierre Lego

Nous nous sommes retrouvés nombreux pour cette randonnée avec un temps peu clément mais une très bonne ambiance.

 


Randonnée pédestre du lundi 3 décembre 2019

Fercé sur Sarthe

organisée par Marie-Edith et Pierre Drouet

   

A mi-chemin entre Le Mans et Sablé-sur-Sarthe, sur le haut du coteau, le village domine une large boucle de la Vallée de la Sarthe.

L’origine de la paroisse remonterait au IX e s.

A la révolution de 1789, la commune est rattachée au canton de Brûlon. Il a fallu attendre un référendum en 1961 et une majorité de « oui » pour que la commune soit rattachée au canton de la Suze. Rattachement certainement favorisé par la construction du pont en fer de type « Eiffel » sur la rivière Sarthe en 1892, en remplacement du bac qui permettait de rejoindre la Suze à 5 km.

Après avoir traversé le pont et longé la Sarthe, n’hésitez pas à allonger votre parcours de quelques mètres afin d’aller admirer d’un peu plus près l’écluse. Cette écluse a été construite au XIXè siècle afin de remplacer les portes marinières.

Au départ du circuit prenez un moment pour visiter l’église Saint- Pierre. Elle est composée d’une longue nef unique de l’époque gothique. Les fonds baptismaux sont datés de 1697. Les retables et leurs toiles datent du XVIIIe siècle. Deux statues anciennes en terre cuite sont du XVe siècle.


Randonnée pédestre du 4 novembre 2019

Saint Mars d’Outillé

organisée par Luc Lemarchand

(Pour le détail de la randonnée, consulter le bulletin « Neufs de coeur » de décembre 2019)


Randonnée pédestre du lundi 7 octobre 2019

Savigné l’Evêque

organisée par Nicole Boulay et Marcel Langlais

(Pour le détail de la randonnée, consulter le bulletin « Neufs de coeur » de décembre 2019)

 


Randonnée pédestre du 1 avril 2019

organisée par Jocelyne et Jean-Emmanuel MENU

Par un temps magnifique, trente huit marcheurs sont venus nous rejoindre pour découvrir un large panorama de la vallée du Loir en terre viticole. Rassemblés autour de la table d’orientation, on repère une partie du cours de cette rivière de 317 km, en situant plus largement le Vendômois à l’Est et Château du Loir, Le Lude, La Flèche à l’Ouest. En face de nous, la table nous indique la ville de La Chartre sur le Loir et l’usine RUSTIN du nom de l’inventeur des fameuses rustines (1922). Aujourd’hui son arrière petit-fils développe la fabrication de joints de haute technicité pour les métros et les trains.

Sur cette table figurent bien sûr les cinq communes qui regroupent tout le vignoble local : Poncé, Ruillé, Lhomme, Marçon et Chahaignes. Les vins de la vallée du Loir ont une longue et prestigieuse histoire : Ronsard, Rabelais et Henri IV les célébraient. Le JASNIERES (environ 140 hectares sur Ruillé et Lhomme) est un vin blanc qui a obtenu son AOC en 1937. Le COTEAU DU LOIR (AOC en 1948) est à base de chenin pour les blancs et à base de Pineau d’Aunis pour les rosés et rouges ; il est produit ici et dans le Vendômois. Localement, l’année est toujours marquée de quelques évènements « sympathiques » comme la fête de la St Vincent fin janvier dans les cinq villages, comme le salon des vins sur deux jours en mars à Lhomme, et comme la journée VVR (Vignes, Vins, Rando) chaque 1er samedi de septembre soit trois heures de balade ponctuées de pauses gourmandes et musicales. Cette animation VVR se déroule aussi dans tout le Val de Loire (inscriptions sur internet conseillées).

Nous quittons le site « PANORAMA » pour longer des parcelles de vigne très différentes et arrivons à hauteur du château de La Gidonnière (privé) et devant une éolienne Bollée construite en 1882. « Bollée » du nom de son inventeur Ernest-Sylvain Bollée (1814- 1891) issu de la famille Bollée connue pour ses inventeurs, industriels et constructeurs automobiles sur plusieurs générations. Au fil du temps, l’entreprise d’Ernest-Sylvain Bollée comptera trois branches d’activité : la fonderie des cloches, le bélier hydraulique et l’éolienne. 350 éoliennes Bollée servant au pompage de l’eau ont été produites entre 1872 et 1933, et installées en France dont 40 en Sarthe.  Il en resterait actuellement 80 en France, beaucoup ont été démontées.

Notre marche continue et passe devant un cavier puis un logis ancien caché dans une végétation envahissante « Les Tuffières », les deux ayant appartenu à la famille De Courtoux (seigneurs de La Gidonnière et barons de La Chartre, XVII°).

Nous poursuivons un peu sur le GR 35 (même pas peur…) tout en découvrant au-delà des vignes de beaux contrastes de couleurs entre champs de colza, champs de blé, prés recouverts de pissenlits … Au hameau de Dauvers, impossible de ne pas remarquer les entrées de cave – dans le coteau- très entretenues et dont une au nom très humoristique ! Depuis ce hameau, une boucle supplémentaire de 3.7 km nous permet d’aller découvrir au milieu des prés le « Dolmen de Mauperthuis », un monument funéraire qui pourrait avoir entre 5000 et 7000 ans. Composé d’une grande pierre posée sur sept blocs verticaux avec un accès à l’intérieur, ce site mégalitique a fait l’objet de nombreuses interprétations et légendes.

De retour au site « Panorama des Jasnières » nous terminons cet après-midi sympathique autour d’un goûter et sous un soleil toujours aussi généreux.


Randonnée pédestre du 4 février 2019

Rando 4.02.2019 SAUSSAY- St Denis du Tertre – GP de 1906(PDF)


Sortie à Saint Jean-d’Assé

Pour commencer l’année 2019 dans la bonne humeur, 28 randonneurs s’étaient donnés rendez-vous à la chapelle de Notre-Dame des Champs, sur la commune de St Jean-d’Assé. L’après-midi commença par une visite commentée de la chapelle par une habitante du cru, Nicole PEAN, ancienne institutrice à N-D du Pré. Cette chapelle , elle la connaît depuis son enfance, elle en a suivi toutes les étapes de sa restauration depuis 1975 et, tout naturellement, elle est devenue vice-présidente de l’association de sauvegarde et assure les visites en tant que guide-habitant. Toutes les explications données au cours de notre déambulation dans la chapelle nous ont éclairés sur les 2 retables classés, les peintures murales, le mobilier d’époque, les croix de roussard… Située sur une ancienne voie romaine entre Le Mans et Alençon, cette bâtisse en a vu passé des populations diverses, marchands, pèlerins cheminant vers Compostelle ou vers le Mont St-Michel, soldats anglais pendant la guerre de Cent Ans, paysans convoyant le charbon de bois de La Bazoge vers les fours d’Antoigné. La randonnée qui s’ensuivit nous a permis de découvrir le bocage et ses chemins creux, praticables en toute saison en passant par Cogners, le Gasseau et le Petit Tertre. Après une heure quinze de marche, de retour à Notre-Dame des Champs, de bonnes galettes de l’Epiphanie avec boisson chaude sont partagées dans la convivialité en ce bel après-midi de janvier. JPL


Le 8 octobre 2018, nous nous sommes retrouvés une trentaine à St Georges le Gaultier pour randonner sur le sentier « la croix à coquilles ».

Après de courtes explications sur le village de St Georges, son église, son ancienne gentilhommière… nous sommes partis, par de magnifiques chemins creux aux couleurs automnales vers le viaduc. Ce monument haut de 45m et long de 150m, prévu pour faire passer la ligne Alençon Le Mans, n’a jamais vu un seul train passé ! Et oui ! la 1ere guerre mondiale a modifié le projet… Maintenant, c’est ici que les aventuriers viennent frissonner en faisant le grand saut !

Après une photo du groupe nous avons repris notre parcours vers la croix archaïque. Ce type de croix est rare en Sarthe. C’est une croix à double traverse, ornée de 5 coquilles. Elle serait le don d’un pèlerin ayant fait les 2 grands pèlerinages : le Mont St Michel et St Jacques de Compostelle.

Peu après, nous avons découvert un lavoir datant du 18ème siècle, le seul survivant des 3 lavoirs que comptait la commune.

Nous reprenons notre chemin, de belles montées nous attendent ! Arrivés au sommet, nous dominons le village dont nous apercevons au loin le clocher.

Après une descente « à risque » : de la roche jonchait le chemin, nous sommes arrivés à l’étang de St Georges le Gaultier, lieu de pêche et de pique-nique et à l’ancien moulin de Cheveillon. Moulin très ancien (peut-être de l’époque médiévale) qui, aujourd’hui est transformé en maison d’habitation.

Nous avons ensuite terminé notre boucle en passant devant le calvaire et le jardin du presbytère.

Arrivés place de l’église, nous avons partagé un petit goûter arrosé de « bidoyon » (jus de pomme savoyard) apporté par Annick et Joël les organisateurs de la randonnée. Merci aussi à Marie-France pour son gâteau au chocolat !


Le 16 avril 2018, nous étions un peu plus d’une trentaine, ce lundi pour visiter le château de Segrais et randonner sur un parcours au terrain souple, légèrement vallonnée et boisée sur St Mars d’Outillé. Le soleil était également au rendez-vous, ce qui a rendu cette sortie encore plus agréable. Nous avons terminé par un goûter chez Françoise et Luc

Historique du château de Segrais

Il est fait mention d’un château féodal, antérieur au XVè siècle dont les châtelains portaient le nom de Guillaume et Agnès de Segraye et en 1402 la dame des lieux, Isabeau de Segraye et Robin, son époux, payaient une rente au comte du Maine, qui se devait de les protéger. Vers 1560 la famille seigneuriale de Segrais est devenue calviniste. Le 24 janvier 1561, M. de Segrais figure sur le registre du consistoire de l’église réformée, ainsi que son voisin M. Dubreuil seigneur du château de la « Fontaine d’Outillé ». La famille de Segrais est redevenue catholique à la fin du XVIè, bien avant l’assassinat d’Henri IV. En 1680, après le décès de Dame Madeleine et de deux ses enfants, son fils cadet, Louis-René de Segrais, est le dernier seigneur du nom qui habite ce lieu.
A  la fin du XVIIè, en 1692, apparaît le nom du nouveau maître : Denis de Jeudon, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison de la couronne de France.
En 1693 Denis se marie et épouse Demoiselle Louise Bailly de St Mars la Brière. Ils formèrent un couple heureux au milieu de leurs enfants.
Messire Denis Jeudon a laissé un magnifique souvenir de sa vie à Segrais : l’actuelle et charmante petite chapelle décorée sur son ordre, par le Sieur Mathurin Ribaillé qui devait installer un tableau de l’annonciation avec un cadre et quatre colonnes en marbre. Denis meurt en 1727. Les derniers Jeudon, Pierre et Gabriel, meurent sans héritier direct. En cette seconde moitié du XVIIIè, leur cousine, Louise-Marie de St Mars la Brière, devient la nouvelle Dame du château et le reconstruira tel qu’on le connaît en conservant les bases anciennes.
Autour de 1800 Louise, la jeune dame de Segrais, apporte son château en dot lorsqu’elle épouse M. de Longueval, vicomte d’Haraucourt, qui sera maire de St Mars d’Outillé de1804 à 1830.
En 1835, la petite fille du Vicomte épouse Jean-Marie du Trochet. Le château restera alors dans la famille du Trochet jusqu’à la mort d’Henri en 1966.
Il est racheté par Mme Julien pour en faire une maison de convalescence qui le revend à M. Fassenot. Suite à la décision des services de l’état, de transférer la maison de convalescence vers une nouvelle structure sur le Mans, le château est vendu en 2007 à un centre bouddhiste de la tradition « Kadampa » comme centre national. De gros travaux, nécessaires, ont été entrepris et redonnent vie à ce témoin d’un passé si lointain.

 Luc Lemarchand
Source : Léon Gerbe ( St Mars en pays d’Outillé)
Laurent Bervas (Les « Jeudon » de Segrais)
Sr Myriam ( Autrefois Segrais de St Mars d’Outillé)

  


Le 12 mars 2018, nous nous sommes retrouvés pour une randonnée pédestre à Bonnétable.

La construction de l’actuel château fut décidée en 1476 par Jehan d’Harcourt, après la destruction, pendant la guerre de Cent Ans, de l’ancien château féodal.
Pendant cinq siècle, il ne sera jamais vendu et verra se succéder des représentants des plus grandes familles de France ; les d’Harcourt, Coesmes, Bourbon-Conti, Bourbon-Soissons, puis les Luynes, Montmorency, La Rochefoucauld et, pour finir, la princesse Isabelle de Bourbon-Parme (+ 2016). Passage place du Marché devant la fontaine supportant une représentation de Mélusine, fée tutélaire des La Rochefoucauld. Arrivée place d’Armes où subsistent  d’anciennes belles demeures principalement construites par des protestants, pendant les Guerres de Religion, Bonnétable étant alors ville huguenote puisque appartenant au prince de Conti, cousin du futur Henri IV. Une inscription de 1575 en latin, sur le linteau d’une porte, le confirme. Nous empruntons ensuite la rue Saint-Nicolas où d’anciennes maisons cossues témoignent du passé étaminier de Bonnétable. Visite ensuite de l’ancien potager du château (un hectare) recelant une très belle serre classée du Second Empire. D’anciennes écuries pour chevaux de selle subsistent, abritant de très belles stalles décorées de marbre et une sellerie bien garnie.
En quittant la ville, nous nous arrêtons au cimetière au centre duquel a été construite une chapelle funéraire protégeant  les restes de plusieurs ducs et duchesse des familles Montmorency-Luynes, de La Rochefoucauld et de deux princesses de Bourbon-Parme. Après un tour en campagne, nous pénétrons à Aulaines, commune qui vit naître la grande romancière et artiste Catherine Paysan, qui y demeure toujours. Son ancienne école « restée dans son jus » renferme un musée consacré à ses œuvres, ouvert à certaines périodes de l’année. A quelques mètres, se rencontre l’église classée d’Aulaines, de pur style roman, dont les fondations remontent effectivement aux 10ème et 11ème siècles. A l’origine était un prieuré relevant de l’abbaye royale de Saint-Denis.
A
u retour sur le parking, Marie-Madeleine a dressé une table avec  quelques bouteilles et plusieurs cakes qui régalent nos papilles.

Encore un bel après –midi partagé !

1. Groupe au départ
2. Château de Bonnétable
3. Devant la fontaine de la fée Mélusine
4. Fontaine de la fée Mélusine
5. « Annexe » du château
6. Office du tourisme (anciennes écuries)
7. Serre du château
8. Maison où est née Catherine Paysan (à droite) et où vit Catherine Paysan (à gauche).C’est à AULAINES.
9. et 10. Eglise d’Aulaines
11. Super goûter …..
12. Un peu d’art ….

Photos Michel Paulouin et Françoise Coutable

Le 05 Février 2018, c’était une randonnée qui nous emmenait du pont des Vendéens, tout près de l’église Saint Martin jusqu’à  la maison de la forêt dans les bois de l’Epau.

 Cette randonnée nous  a permis de suivre paisiblement l’Huisne  jusqu’à l’abbaye de l’Epau. Très vite, nous sommes arrivés dans les bois.
Encore quelques sentiers et nous arrivions à la maison de la forêt. Celle-ci  n’est ouverte au public qu’à partir d’Avril le mercredi et les périodes de vacances.
Elle regroupe  flore et faune des bois de l’Epau. Randonnée tranquille mais quelques flocons de neige sont venus nous rappeler que nous étions en hiver.

 De retour près de l’église saint Martin, le soleil était là pour nous permettre de partager quelques gourmandises.

Photos Bernadette Chandavoine et Joël Hubert

Ce 06 Janvier 2018, les pluies de ce début d’année 2018 laissaient craindre le pire pour la qualité des chemins de randonnée ; pour cette première sortie, le temps s’était fait clément.
C’est sans doute ce qui a incité un grand nombre de randonneurs (44 exactement) à se retrouver à Saint Marceau, au prieuré sur les pas de Saint Julien, premier évangélisateur de la province du Maine au IV ème siècle.

Dans la chapelle , les commentaires éclairés de Mme Payeur-Boulard,

– sur les vitraux relatant les miracles et la vie du saint,
– puis sur les émaux datant de 1567 qui ornent la base du maître-autel,
– ensuite la visite des dépendances qui servirent de bâtiments agricoles jusqu’en 1980,
– et la transformation actuelle en salle de réception ouverte aux particuliers,

nous ont permis d’en apprendre beaucoup sur ce petit patrimoine local, protégé par une association de sauvegarde.
N’oublions pas la fontaine protégée par un petit édifice circulaire surmonté d’un toit en ardoise, en contre-bas, d’où St Julien fit jaillir une source aux eaux purificatrices, selon la légende.

Tour à tour, St Martial, puis St Marcel et aujourd’hui Saint Marceau, ce village était situé sur la voie romaine reliant la Normandie au Maine, passage obligé pour franchir la Sarthe à gué… avant la construction du pont dit »roman ».

La randonnée de 6 km qui suivit emmena les pédestres sur le chemin des manoirs (les Egremonts et la Ménarderie) avant de revenir au prieuré où nous avons partagé un petit goûter convivial préparé par Jacqueline et Françoise. Une nouvelle année de randonnée qui commence sous de bons auspices.

Jean-Pierre Lego

Photos Bétrice Renaudin

Ce 02 Décembre 2017, la randonnée était organisée à Pruillé le Chétif.

Photos Bétrice Renaudin

Le 06 Novembre 2017, la météo prévue pour ce lundi n’était pas très rassurante, mais heureusement, elle se trompe ! Direction Auvers sous Montfaucon

C’est avec un beau soleil d’automne que les 26 marcheurs se mettent en route, direction « la croix beurrée » qui marque un carrefour avec une ancienne voie gallo-romaine qui traversait la champagne mancelle.

Nous laissons à notre gauche un four à chanvre, beau petit édifice qui a été soigneusement rénové et nous montons   vers la ferme de « la cassine » et son pigeonnier du XVIIème siècle qui dépendait de la seigneurie de Montfaucon. Il possède 1600 trous de boulin pour accueillir les pigeons sous une belle charpente en châtaignier. Chaque trou correspondait à un arpent de terres formant la seigneurie, et comme l’arpent vaut 30 ares, cela indiquait donc que le seigneur possédait environ 500 hectares de terres.

Notre circuit, par de jolis petits chemins herbeux, un peu « gras » à certains endroits, nous a ramenés à Auvers par le lavoir en bois et pierre du XVIIIème, bien conservé et entretenu par la commune. Les lavandières y étaient bien abritées et avaient tout le temps de bavarder .

Derrière la ferme de « la fontaine » se trouve une motte féodale très aplatie du XIème siècle, origine du village qui se développe autour de l’église et de la fontaine. La seigneurie de paroisse est rattachée au château de Montfaucon (aujourd’hui complètement disparu) dont le premier seigneur connu est cité en 1066 et 1080.

Visite de l’église St Pierre et St Paul du XII au XVIème. Le portail roman en calcaire coquillier est le seul vestige du XIIème. Le choeur à chevet plat est reconstruit au XVème : sur le retable, une plaque indique que le choeur est allongé en 1620 en présence de Guillaume Chesnay, prieur, et de René d’Assé, seigneur de Montfaucon. Dans le transept droit, une fresque murale du XVIème représente l’humanité souffrante aidant le Christ à porter sa croix.

A la sortie nous admirons l’ancien presbytère dont la propriétaire a assuré récemment la rénovation ; l’ensemble est très réussi.

Et comme à l’habitude, nous partageons le verre de l’amitié après ce parcours très apprécié, le soleil étant resté très généreux tout au long de cet après-midi.

Pierre Drouet
Photos bétrice Renaudin

Le 02 octobre 2017, c’est à Brûlon après quelques hésitations devant les nuages qui obscurcissaient le ciel, nous décidons tout de même d’y aller.
Et nous avons bien fait, puisque des rayons de soleil ont fini par percer et agrémenter notre rando.

Brûlon, c’est le fief de Claude Chappe, l’inventeur du télégraphe aérien dont la première expérience se déroule le 2  Mars 1791 entre Brûlon et  Parcé (14 kms). Dès le début de notre sortie, nous passons devant sa maison natale qui a été bien conservée, et nous nous dirigeons vers le village d’Avessé en découvrant au passage le château des vignes, belle propriété bien mise en valeur. A Avessé, nous avons prévu de visiter l’église St Gilles datant du XI° siècle et construite en pierre vive, grès roussard et ardoise. Nous y voyons une statue en bois du XVII° (époque Louis XIII) représentant St Joseph tenant l’Enfant Jésus par la main, ce qui est très rare et un Christ en croix du XVII° de style naïf avec les instruments de la Passion, et beaucoup d’autres éléments remarquables.

En sortant, nous poussons plus avant vers la meule en granit du XIX° qui a servi jusque dans les années 50 à écraser les céréales secondaires pour l’alimentation animale et pour extraire l’huile de noix.

Nous reprenons le chemin vers Brûlon en passant à côté du lavoir restauré et plus loin en contournant le plan d’eau dont les aménagements offrent une grande variété de loisirs : canoë, baignade, parcours de santé, camping, etc… et le village de tipis.

Avant d’atteindre le village, nous nous arrêtons à la Tour Pissot qui domine tout un coteau où a été cultivée la vigne jusqu’au XIX°. Puis nous allons jusqu’à la motte féodale où est érigé un exemplaire du télégraphe aérien de Chappe.

Les halles, construites au XIX°, pour accueillir mairie et salle de justice sont elles aussi remarquables.

Enfin nous terminons notre circuit par la visite de l’église St Pierre et St Paul qui date des XII°, XVI° et XIX° siècles en silex, grès roussard et ardoise. A l’origine, église du prieuré dépendant de l’abbaye de la Couture, le choeur et le chevet sont romans ainsi que la nef. Plusieurs statues sont intéressantes : St Jean-Baptiste du XVII° siècle en terre cuite, et des tableaux tels que Ste Madeleine renonçant aux vanités du monde (peinture sur toile du XVIII°siècle).

Nous terminons notre après-midi par une petite collation dans le presbytère mis gracieusement à notre disposition. Le temps est resté clément tout l’après-midi et nous a permis de vivre un agréable moment.

Pierre Drouet

Photos bétrice Renaudin

Lundi 11 septembre 2017, nous étions 20 marcheurs au départ de cette première randonnée sur la commune de Mézières sur Ponthouin, préparée par Annick.

De nouveaux retraités ont rejoint le groupe : bienvenue à eux!

Le parcours d’environ 7 kms nous a fait découvrir la campagne macérienne: ses chemins creux à l’écart des routes, ses sentiers dans les sous-bois où fleurissent des cyclamens sauvages… Nous avons fait une halte au « char »: site historique rappelant que Mézières fut la première ville libérée en combat par la 2ème division blindée du Général Leclerc.

Une sortie vélo était organisée par Joël. Six personnes sont partis de Mézières sur Ponthouin vers René et ses halles, Vivoin et son prieuré et retour par Congé sur Orne où les cyclistes ont été surpris par le clocher partant du sol près de l’église.. En tout 38kms de petites routes.

Tous se sont retrouvés autour d’un goûter très convivial et ont pu échangé leurs impressions dans une ambiance très chaleureuse.


Le soleil était au rendez-vous ce 3 avril 2017 pour accueillir les 25 participants à cette randonnée sur Ballon-St mars.

Le parcours vallonné de 9 kms a permis à chacun de découvrir des paysages variés, verdoyants de cette campagne sarthoise et d’admirer quelques monuments du patrimoine.

A la fin de notre itinéraire, un bénévole du village, nous a fait visiter l’église St Médard de St Mars sous ballon (classée aux monuments historiques).

Quelques photos de cette magnifique journée


Ce lundi 6 mars 2017, 16 personnes ont bravé les conditions « météo » annoncées et se sont retrouvées sur la place de l’église de Ruillé en Champagne.

Bien équipés, les voilà tous partis sur les chemins pour découvrir de beaux endroits : maisons restaurées le long de la Vègre, petits ponts anciens, moulin…
pour finir au domaine de la Roche Couesnon où le soleil était au rendez-vous.
Là, nous avons été invité à partager le goûter préparé par Bernadette et Michel Pauloin,
nos guides du jour dans la chapelle restaurée par un ancien collègue Mr Hulot Alain.

Diaporama de la randonnée


Le 09 mai 2016, une quinzaine de personnes ont bravé le temps pour venir randonner à St Jean de la Motte.

Lydie Chapeau nous avait préparé un parcours d’environ 8 kms au travers de la campagne verdoyante et boisée.
Sur notre chemin, nous avons découvert une motte féodale.
Celle-ci, bien boisée, surplombe un plan d’eau formé lors de la construction de cette butte.

Nous avons également visité l’église St Jean Baptiste.
Cette église romane du XII siècle abrite une sculpture en terre cuite du XVII siècle.
Nous avons également découvert des strapontins cachés au bout de chaque banc.

Notre promenade s’est terminée à la bibliothèque municipale où nous attendait un sympathique goûter ! Merci à Lydie



Nous étions 23 à randonner ce lundi 24 mars 2014 sur les communes de

  Bourg le Roi

commune qui, tous les ans, organise une grande fête médiévale en juin

et Cherizay

commune réputée pour sa fête annuelle des ânes en octobre.