Une fois par mois nous nous retrouvons à 14h15 à la maison Saint Julien autour de Nicole Boulay qui anime ce café littéraire.

Si vous êtes membres de l’ARECS et que vous souhaitez participer à ce café littéraire, n’hésitez pas à venir nous rejoindre.

 


Mardi 12 mars 2024

Petit comité restreint autour de Nicole ce jour pour échanger à propos du roman « le dit de mistral » d’Olivier Mak- Bouchard.

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.

Olivier Mak-Bouchard nous entraîne dans un récit qui mêle réalité et légendes, personnages vivants et dieux de l’ancien temps et ce dans une langue qui emprunte beaucoup de termes au parler local du Luberon.

 

 

Si la première partie du roman a vraiment séduit la majorité d’entre nous, la seconde partie du récit qui fait référence aux contes et légendes a nettement moins enthousiasmé les lectrices…

 

Après notre traditionnel goûter rendez-vous est pris pour le mardi 23 avril avec «Sa majesté mène l’enquête, bal tragique à Windsor » de S. J. Bennett.


Mardi 13 février 2024

Nous étions 19 autour de Nicole pour échanger nos ressentis à propos du roman « Le chemin des estives » de Charles Wright.

 » Partout, il y avait trop de bruit, trop de discours. Un jour, j’en ai eu marre de cette frénésie et je suis parti. Certains vont chercher le bonheur en Alaska ou en Sibérie, moi je suis un aventurier de la France cantonale : je lorgne du côté d’Aubusson, du puy Mary et du plateau de Millevaches… « 
Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s’échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l’élémentaire. Il s’offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central. Une petite promenade de sept cents kilomètres à pied.


Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l’aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d’ouvrir les yeux.

 

Le pèlerinage des 2 séminaristes qui partent 1 mois à travers le massif central, sans rien emporter d’autre qu’un petit sac à dos contenant quelques affaires n’est rien d’autre qu’un hymne à la liberté.

 

 

Rendez-vous est pris après le traditionnel goûter pour le12 mars avec « Le dit du mistral » d’Olivier Mak-Bouchard.


Mardi 16 janvier 2024

Nous étions 22 avec Nicole pour partager nos impressions à propos du roman de Joseph JOFFO « Anna et son orchestre ».

 

Histoire d’une petite fille dont le violon, compagnon magique, va sauver la vie, Anna et son orchestre est aussi le récit haletant et multicolore d’une famille en cavale à travers l’Europe orientale… Celle de la Belle Époque, où les nuits de prince ne s’évanouissent au point du jour que pour renaître inlassablement, soir après soir, dans la fièvre et le tumulte, pour le seul plaisir de la fête.

 

C’est une histoire qui se lit comme un conte et qui nous emmène à voyager dans la Russie fin de 19è siècle d’Odessa à Istanbul, d’Istanbul à Budapest, puis Vienne et Paris.

Nous nous sommes quittées après le goûter en nous donnant rendez-vous pour le mardi 13 février avec « le chemin des estives » de Charles Wright.


Mardi 5 décembre 2023

Nous étions 19 Nicole comprise, pour échanger nos ressentis à propos du roman de Yasmina Khadra « Les vertueux ».

« J’ai vécu ce que j’avais à vivre et aimé du mieux que j’ai pu. Si je n’ai pas eu de chance ou si je l’ai ratée d’un cheveu, si j’ai fauté quelque part sans faire exprès, si j’ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite, elles sont la preuve que je me suis battu. »

 Algérie, 1914. Yacine Chéraga n’avait jamais quitté son douar lorsqu’il est envoyé en France se battre contre les « Boches ». De retour au pays après la guerre, d’autres aventures incroyables l’attendent. Traqué, malmené par le sort, il n’aura, pour faire face à l’adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.

 

Beaucoup d’entre nous ont eu du mal à entrer dans le roman. Il a fallu « s’accrocher » mais de l’avis général une fois cet obstacle dépassé il était important de savoir ce qu’il allait advenir de Yassine au travers de sa vie d’errance et de violence.

Les Vertueux est un roman majeur, d’une grande richesse historique et philosophique.La plus impressionnante des œuvres de Yasmina Khadra.

Après le goûter apporté par Nicole nous nous sommes souhaité de belles fêtes de Noël et donné rendez-vous pour le mardi 16 janvier 2024 autour du roman « Anna et son orchestre » de Josef Joffo.


mardi 21 novembre 2023

Nous étions 19 autour de Nicole pour échanger à propos du roman de Delia Owen « Là où chantent les écrevisses »

Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…

 

Un certain nombre d’entre nous a noté qu’il leur avait été difficile de rentrer dans ce roman à l’atmosphère assez dure mais qui reste néanmoins passionnant.

Par ailleurs le marais et la description de la nature ont fait l’unanimité.

 

 

 

 

 

 

 

                       

Après le goûter préparé par Nicole nous nous sommes donné rendez-vous pour le mardi 5 décembre après avoir lu « Les vertueux » de Yasmina Khadra.

 


Mardi 17 octobre 2023

 

Nous étions 22 dont plusieurs nouvelles têtes autour de Nicole notre animatrice pour échanger nos ressentis après la lecture du roman de Nadia Hashimi « Si la lune éclaire nos pas ».

 

Kaboul est entre les mains des talibans. Depuis que son mari, considéré comme un ennemi du régime, a été assassiné, Fereiba est livrée à elle-même. Si elle ne veut pas connaître le même sort que son mari, elle doit fuir. Après avoir vendu le peu qu’elle possède, elle entreprend un voyage périlleux avec ses trois enfants, dans l’espoir de trouver refuge chez sa sœur, à Londres. Comme des milliers d’autres, elle traverse l’Iran, la Turquie, la Grèce, l’Italie et la France. Hélas, les routes de l’exil sont semées d’embûches…

De l’avis général il s’agit d’un livre très réaliste, dur et émouvant traitant du parcours des réfugiés….. 

Après le goûter concocté par Nicole, nous nous donnons rendez-vous pour le mardi 21 novembre à 14H15 pour échanger autour du roman de Delia Owens « Là où chantent les écrevisses. »





 


Mardi 6 juin 2023

Nous étions 26 à écouter avec beaucoup d’intérêt Geneviève l’amie de Marie-Jo Couffon venue nous faire partager sa passion et ses connaissances sur l’écriture des icônes. 

 

 

 

Nous avons d’ailleurs commencé par lire la prière de l’iconographe qui est récitée au début de chaque séance de travail.

 

Une icône ne se peint pas mais s’écrit avec si possible, la foi chevillée au corps.

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Marie-Jo et à Geneviève  pour cette introduction pleine d’intérêt.

Nous avons ensuite échangé nos ressentis à propos du roman « L’homme qui peignait les âmes » de Metin Arditi.

 

Nous sommes en Palestine au XIe siècle. Acre, quartier juif, 1078.

 Avner, qui a quatorze ans, pêche avec son père. À l’occasion d’une livraison à un monastère, son regard tombe sur une icône. C’est l’éblouissement. « Il ne s’agit pas d’un portrait mais d’un objet sacré, lui dit le supérieur du monastère. On ne peint pas une icône, on l’écrit, et on ne peut le faire qu’en ayant une foi profonde ».


Avner n’aura de cesse de pouvoir « écrire ». Et tant pis s’il n’a pas la foi, il fait comme si, acquiert les techniques, apprend les textes sacrés, se fait baptiser, quitte les siens. Mansour, un marchand ambulant musulman, le prend sous son aile. C’est l’occasion d’un merveilleux voyage initiatique d’Acre à Nazareth, de Césarée à Jérusalem, puis à Bethlehem, jusqu’au monastère de Mar Saba, en plein désert de Judée, où Avner reste dix années où il devient l’un des plus grands iconographes de Palestine.

 

Toutes celles qui ont lu le livre ont été unanimes : très beau roman et l’humanité de Mansour les a particulièrement beaucoup touchées.

 

Notre rencontre s’est terminée par le traditionnel goûter apporté par Nicole puis nous nous sommes quittées en nous souhaitant « bonnes vacances » et en nous disant à l’année prochaine.

 

 

Mardi 16 mai 2023

Nous étions 19 autour de Marie-Noëlle Fruitier qui a remplacé Nicole qui ne pouvait être présente ce jour.

 

 

« Juste après la fin du monde » de Frédéric Lenoir 

Frédéric Lenoir évoque ici l’émergence d’un monde nouveau qui reposerait autant sur la maîtrise de la matière que sur l’exploration de l’esprit.


La petite fille posa sa cruche sur le bord de la route et courut jusqu’au village en criant de toutes ses forces :  » La Vivante, la Vivante ! Elle arrive ! Elle vient nous visiter ! «  À ces mots, les visages des vieux comme des jeunes s’illuminèrent. La foule se pressa à l’entrée du village pour accueillir la jeune femme qui marchait d’un pas lent et gracieux. Une horde d’enfants l’accompagnait partout. Tous avaient perdu leur famille pendant la Grande Catastrophe.
Tandis que les enfants se dispersaient joyeusement, la jeune femme proposa aux villageois de s’asseoir en cercle autour d’elle.  » Ô survivants, merci pour votre hospitalité et pour vos cœurs grands ouverts. Que voulez-vous savoir ? «  Une femme, tenant un bébé dans les bras, prit la parole :  » Dis-nous la qualité la plus importante que nous devons développer pour être de bons êtres humains et ne plus reproduire les erreurs du passé ? « 

 

Ce récit s’apparente à un conte philosophique, voire initiatique de la fin du monde après une Grande Catastrophe de notre monde actuel et dont le but serait de tenir compte de nos erreurs commises, afin de permettre aux survivants de les éviter, et ainsi, tendre vers un monde sans conflit.

 

Après avoir échangé nos ressentis  nous avons partagé un très bon goûter préparé par Françoise Gougeon-Maillard et Anne-Marie Sergent.

Rendez-vous est pris à 14H précises le 6 juin autour de Marie-Jo Couffon et de son amie Geneviève qui nous fera une présentation de l ’écriture des icônes qui précèdera les échanges autour de notre dernier roman de l’année « L’homme qui peignait les âmes » .


 

 

Mardi 4 avril 2023

Nous étions 20 autour de Nicole pour partager nos ressentis autour du roman 

« Le démon de la colline aux loups » de Dimitri Rouchon-Borie

Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de son cancer de nous livrer le récit de son destin.
Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d’amour et de passion, de moments de lumière… Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.
Le Démon de la Colline aux Loups est le premier roman de Dimitri Rouchon-Borie.

 

Un certain nombre d’entre nous n’a pas pu aller jusqu’au bout de leur lecture. D’une part à cause d’une écriture très étrange et pour tout dire dérangeante : aucun signe de ponctuation dans ce roman. Pas de point, de point-virgule ni même d’une simple virgule. Les mots sont jetés comme le font les jeunes enfants lorsqu’ils parlent. D’autre part à cause de l’extrême violence du récit.

 

Après le partage du goûter apporté par Nicole nous nous donnons rendez-vous pour le mardi 16 mai avec le roman de Métin Arditi « L’homme qui peignait les âmes ».

 


Mardi 14 mars 2023

Nous étions 24 amicalistes ce mardi 14 mars autour de Nicole pour partager nos ressentis autour de 2 romans.

 

ENFANCES PERDUES de Mechtild Borrmann

Velda, 1947. Henni Schöning habite avec sa famille dans un petit village allemand proche de la frontière belge. Son père se réfugie dans la religion et s’intéresse de moins en moins aux siens depuis son retour de la guerre. Quand sa mère meurt subitement, la jeune fille de quatorze ans se retrouve alors responsable de ses frères et de sa sœur. Pour gagner un peu d’argent, elle se lance dans la contrebande de café, comme la plupart des familles de cette région juste après la guerre.

« Très dur ». « Certains passages sont insupportables ». « Pas eu envie de le lire rien qu’en lisant le titre ». Telles sont les réflexions entendues au début de l’échange. Mais aussi : « Témoignage très fort sur ce qui a malheureusement existé ». « Très bien écrit ».

Une chose est sûre, ce roman n’a laissé personne indifférent.

 

LE CERCLE DES DERNIERS LIBRAIRES de Sylvie Baron

Cycliste de haut niveau, Adrien Darcy est aussi journaliste sportif. Le vélo, c’est sa passion. Mais depuis son accident, ses récentes  blessures le font terriblement souffrir et le laissent affaibli et écoeuré. Lui qui ne vivait que pour la compétition se voit forcé d’admettre qu’il n’est pas près de remonter sur un vélo. Aussi, quand le rédacteur en chef de La Montagne lui propose de mener l’enquête sur trois meurtres de libraires, le jeune homme relève le défi. Malgré ses réticences à pénétrer dans cet univers du livre qui lui semble à l’opposé du monde sportif, Adrien se lance à la recherche du meurtrier.

« Très facile à lire ». « Cela repose et fait du bien après « Enfances perdues ». « Léger et amusant ».

Après le goûter préparé par Nicole, nous nous donnons rendez-vous pour  le mardi 4 avril afin d’échanger autour du roman « Le démon de la colline aux loups » de  Dimitri Rouchon – Borie


Mardi 17 janvier 2023

Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime. » Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d’adresse.

Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune sœur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C’est l’affaire d’une semaine, pense-t-il… De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées.

Nous étions 19 autour de Nicole pour parler de « Loin. »

La moitié d’entre nous a aimé ce roman qui parle du Voyage ; les autres participantes n’ont pas lu le livre ou se sont arrêtées à mi – chemin ! (beaucoup trop copieux).  Il porte bien son titre car c’est un voyage dans l’espace et le temps mais aussi un voyage intérieur. On apprend beaucoup sur l’Histoire des pays traversés par nos trois héros. 

C’est foisonnant, riche, passionnant et largement illustré de documents historiques. On ne s’ennuie pas une seconde, avec ses trois- là, d’autant que la vivacité des dialogues crée une ambiance sympathique. Les personnages sont bien incarnés et on perçoit sans problème l’évolution de chacun au cours de ce voyage initiatique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rencontre du 28 février étant supprimée nous nous retrouverons le mardi 14 mars pour « Enfances perdues » et « Le cercle des derniers libraires ».


Mardi 13 décembre 2022

C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées.

Une belle façon d’aborder le handicap tout en pudeur et en délicatesse. Le fait que ce soient les pierres du mur qui jouent le rôle du narrateur nous permet de décoller du récit et de supporter l’insupportable.

Un bon roman à recommander.

Merci  à Nicole Boulay qui anime cet atelier et nous prépare à chaque fois un bon goûter.

 

Très belles fêtes de Noël et bonne année 2023 à tous.


Mardi 15 novembre 2022

Nous étions 22 lectrices autour de Nicole pour parler du livre de Laetitia Colombani, « Le cerf-volant »

Après le drame qui a fait basculer sa vie, Léna décide de tout quitter. Elle entreprend un voyage en Inde, au bord du Golfe du Bengale, pour tenter de se reconstruire. Hantée par les fantômes du passé, elle ne connait de répit qu’à l’aube, lorsqu’elle descend nager dans l’océan Indien. Sur la plage encore déserte, elle aperçoit chaque matin une petite fille, seule, qui joue au cerf-volant.
Un jour, emportée par le courant, Léna manque de se noyer. La voyant sombrer, la fillette donne l’alerte. Léna est miraculeusement secourue par la Red Brigade, un groupe d’autodéfense féminine, qui s’entraînait tout près. Léna veut remercier l’enfant.

En début de réunion nous avons accueilli Annie André, amie de Marie Houllière, qui a vécu longtemps en Inde. Elle y a effectué une trentaine de voyages et y a travaillé. Après nos échanges, elle a répondu à nos questions et lu des poèmes sur sa vie en Inde ; poèmes qu’elle va bientôt publier. Elle a aussi écrit un livre « Ombres et lumières » qui se déroule en Grèce, en Egypte et bien sûr au Rajasthan en Inde.

« Le cerf-volant » a fait l’unanimité ; il a ému et « remué » chacune d’entre nous. « Pour comprendre ce qui se vit là-bas, il faut accepter les croyances des indiens, vivre avec eux la vie de tous les jours et les écouter » nous dit Annie André. Nous avons évoqué la chanson « Né quelque part » de Maxime Le Forestier pour exprimer notre sentiment d’injustice : «  Est-ce que les gens naissent égaux en droits, à l’endroit où ils naissent, Que les gens naissent pareils ou pas » ?

C’est une assemblée pleine d’émotions qui s’est exprimée aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre rencontre s’est terminée comme d’habitude avec le goûter préparé par Nicole, à savoir des petits gâteaux indiens et du thé Chaï.


Mardi 18 octobre 2022

Tout d’abord un grand merci à Thérèse Grenet qui a accepté au pied levé, de remplacer Nicole qui s’est fait rattraper par le covid.

Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie.

Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays.

18 participantes à l’atelier autour de Thérèse. Seules 13 d’entre elles ont eu le temps de lire le roman mais elles l’ont toutes beaucoup, beaucoup aimé. L’écriture est magnifique, tout en délicatesse, pleine d’émotions et d’amour sans pour autant tomber dans le pathos.

Il faut écouter le Quatuor à cordes en la mineur opus 29 « Rosamunde » de Franz Schubert ainsi que « la Gavotte en rondeau », Partita n°3 en mi majeur de Jean-Sébastien Bach en lisant les passages du livre concernés. C’est bluffant de voir comment Akira Mizubayashi parvient à nous décrire parfaitement la MUSIQUE  avec des MOTS.

Lecture vivement conseillée….

 

 


Mardi 27 septembre

Nous étions encore très nombreuses autour de Nicole pour cette première rencontre de l’année autour du roman de Françoise Bourdon « La fontaine aux violettes. »

Bienvenue à Béatrice Renaudin qui a rejoint notre groupe.

 De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice aux beaux quartiers de Paris, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945.
Il y a d’abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue de la capitale. Sa fille, Eloïse, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur. Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mode qui traverse intensément les Années folles, et sa fille Béatrice,  » nez  » de talent dans la ville de Grasse.
C’est la culture de la violette, fleur à parfum par excellence, qui scellera le destin de ces quatre héroïnes de cœur et de passion. 

Nous avons toutes bien aimé cette saga de femmes courageuses, fortes et libres, vivant avec leur temps. A travers leur histoire, Françoise Bourdon nous parle de l’Histoire, passant avec aisance de la fin du 19ème siècle à la 1ère guerre mondiale, puis des Années Folles à la 2nde guerre mondiale.

 

 


Année 2022 – 2023

Liste des ouvrages sélectionnés :

« La fontaine aux violettes » – Françoise Bourdon

« Âme brisée » – Akira Mizubayashi

« Le cerf-volant » – Laëtitia Colombani

« S’adapter » – Clara Dupont – Monod

« Loin » – Alexis Michalik

« Enfances perdues » – Mechtild Borrmann

« Le cercle des derniers libraires » – Sylvie Baro

« Le démon de la colline aux loups » – Dimitri Rouchon – Borie

« L’homme qui peignait les âmes » – Metin Arditi

« Juste après la fin du monde » – Frédéric Lenoir

(Voir la rubrique agenda pour les dates. N.B. Horaire de début 14h15′)

 


Mardi 13 juin 2022

Nous étions 19 à nous retrouver pour notre dernière rencontre de l’année autour du roman de Tiffany Mc Daniel :

BETTY

« Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. »
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.

Ce roman a globalement été très apprécié par l’ensemble de notre groupe malgré de nombreux passages très difficiles : viols, meurtres…

Une très belle page est celle où Betty définit son père : « je pensais que mon père – comme les histoires que ces livres racontaient (ceux qu’elle empruntait à la bibliothèque) – était né de l’esprit de ces écrivains. »
Il est un véritable hymne à la terre, à la nature, à l’environnement.

 

 

 

 

Très bel été à vous toutes et à l’année prochaine.


 

 

Mardi 3 mai 2022

17 participantes à cet atelier littéraire autour du roman de Serge Joncour « Nature humaine. »

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française.

Comme à l’habitude Nicole nous a préparé un goûter bien apprécié par nous toutes.

 


Mardi 5 avril 2022

Petit groupe de 13 participantes autour de Nicole pour échanger à propos du roman policier de l’islandais Arnaldur Indridason

« Les fantômes de Reykjavik. »

Inquiets pour leur petite-fille dont ils savent qu’elle fait du trafic de drogue, un couple fait appel à Konrad, un policier à la retraite, suite à sa disparition. Dans le même temps une amie de Konrad lui parle d’une jeune fille retrouvée noyée dans l’étang devant le Parlement en 1947. Elle lui demande de l’aider car l’enfant hante ses rêves. Il découvre que l’enquête sur la mort de cette dernière a été menée en dépit du bon sens. Lorsqu’on trouve le cadavre de la jeune trafiquante, il met encore en doute les méthodes de la police.

Deux enquêtes de police à suivre conjointement avec des prénoms islandais qui n’ont pas facilité la compréhension de l’intrigue. Néanmoins ce polar a été apprécié par l’ensemble de nos amicalistes présentes ce jour.

Après le goûter apporté par Nicole et toujours très apprécié, nous nous donnons rendez-vous pour le mardi 3 mai avec « Nature humaine » de Serge Joncour.

 

Mardi 15 mars 2022

Nous étions 25 autour de Nicole pour débattre autour du roman d’Anne Icart « Lettres de Washington square »

Dans ma prochaine lettre, je te raconterai mon arrivée à New York. Je te raconterai Ellis Island, ce terrible endroit par lequel passent tous les migrants. Il faut que je te laisse. Il fait vraiment très froid à présent, la nuit tombe et je dois aller prendre mon service au Waldorf.
Je t’embrasse, mon cher fils.
Des montagnes pyrénéennes à New York, une histoire d’amour filial incroyablement émouvante portée par l’espoir des deuxièmes chances que la vie offre parfois. 

Un roman qui parle d’amour filial, de déracinement, d’espoir et de pardon. Une lecture agréable, qui a fait l’unanimité de notre groupe. Lecture recommandée.

Le goûter préparé par Nicole nous a permis d’échanger davantage et de nous rappeler que nous nous retrouverons le mardi 5 avril autour du polar « Les fantômes de Reykjavick » d’Amaldur Indridason.

Mardi 22 février 222

Seize participantes autour de Nicole pour échanger autour du roman de Nicolas Mathieu « Leurs enfants après eux. »

 

Août 1992. Une vallée perdue quelque part à l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a 14 ans, et avec son cousin, ils «s’emmerdent comme c’est pas permis». C’est là qu’ils décident de voler un canoë pour aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.
Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt.

Unanimité du groupe pour parler d’un regard pessimiste, sans espoir, voire de désespérance.

Prochain rendez-vous le mardi 15 mars autour du roman d’Anne Icart « Lettres de Washington square« .

 


Mardi 11 janvier 2022

Quatorze d’entre nous étaient présentes ce mardi  pour débattre du roman policier de Christophe Gavat « Cap Canaille. »

 

Ancien du 36, désormais en poste à Marseille, Henri Saint-Donat est confronté à son premier « barbecue », règlement de comptes en vogue parmi les trafiquants de la cité phocéenne, qui consiste à enfermer un corps dans le coffre d’une voiture à laquelle on met le feu.
Flanqué d’équipiers hauts en couleur, le commandant commence l’enquête, mais la piste de la guerre des gangs ne donne rien. Lorsque l’identité de la victime est enfin confirmée, les choses prennent un nouveau tour : Henri a connu cette personne autrefois à Paris, et elle n’avait pas du tout le profil pour finir sa vie dans une voiture incendiée par des dealers marseillais …

A l’exception d’une d’entre nous, nous avons trouvé que ce polar méritait bien son prix du quai des Orfèvres. L’auteur nous fait pénétrer au cœur des procédures de police pour dénouer les fils des deux intrigues, jusqu’au dénouement. L’écriture est simple et facile à lire, et la narration bien rythmée, offre beaucoup de plaisir de lecture.

Rendez-vous le mardi 22 février autour du roman « Leurs enfants après  eux » de Nicolas Mathieu.


Mardi 7 décembre 2021

Petit comité de 14 d’entre nous autour du roman de Franck Buysse :

« Né d’aucune femme ».

 

« – Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu’y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose. »

Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.

Roman bien apprécié par nous toutes bien qu’ayant été unanimement reconnu comme étant très « dur » mais passionnant.

Après avoir bien échangé nous avons partagé le goûter préparé par Nicole.

Rendez-vous le mardi 11 janvier 2022 autour du polar « Cap canaille » et d’ici là,

belles fêtes de fin d’année à toutes.


Mardi 9 novembre 2021

Nous étions très exactement 17 participantes à nous retrouver autour du roman d’ Irène Frain :

« Je te suivrai en Sibérie »

Pauline Geuble, amoureuse rebelle d’un insurgé décabriste. Partie sur ses traces en Russie, Irène Frain en reviendra hantée par une femme d’exception, étonnante de courage, de force et de passion.
Pauline est de ces femmes qui brisent les obstacles.
Risque-tout, elle quitte sa Lorraine natale à la fin de l’épopée napoléonienne pour rejoindre Moscou où, simple vendeuse de mode, elle est courtisée par un richissime aristocrate. Ivan Annenkov est un fervent admirateur de la France des Lumières et un farouche adversaire du servage. Il appartient à une société secrète qui rêve de renverser le tsar. Le complot échoue, les Décembristes sont déportés en Sibérie. Ivan aurait été promis à mourir dans l’oubli le plus total si Pauline, comme sept autres femmes de condamnés, n’avait décidé de le rejoindre. La petite bande, qui deviendra légendaire, soutient si bien les conjurés qu’ils relèvent la tête et fondent, derrière les murs de leur prison, une mini république à la française.

Ce roman a globalement plu à l’ensemble de notre groupe si l’on excepte l’agacement pour certaines des interventions intempestives d’Irène Frain tout au long du roman. 

Nous nous retrouverons le mardi 7 décembre autour du roman de Franck Buysse : Né d’aucune femme. »


Mardi 19 octobre 2021

Rendez-vous autour du roman de Clélia Renucci : « Concours pour le paradis ».

« Tout était dévasté, consumé, calciné. C’est de cet enfer qu’allait renaître le Paradis. »


1577. Le palais des Doges est en flammes et, avec lui, la fresque du Paradis. Le doge annonce l’ouverture d’un concours pour la remplacer. Dans le décor spectaculaire de la Venise renaissante, l’immense toile devient un personnage vivant, opposant le génie de Véronèse, du Tintoret et des plus grands maîtres de la ville. Entre rivalités artistiques, trahisons familiales, déchirements politiques, Clélia Renucci fait revivre dans ce premier roman le prodige de la création, ses vertiges et ses drames.

Cet ouvrage fut perçu par beaucoup d’entre nous comme un documentaire plutôt qu’un roman. 

Le paradis, c’est une toile gigantesque qui doit orner le Palais des Doges et qui évidemment éveille la convoitise des peintres  présents à Venise.
Nous trouvons entre autres, Véronèse, l’étranger, évidemment, le Tintoret et ses fils ainsi que d’autres artistes qui n’ont pas la chance d’avoir les mêmes appuis politiques que les deux précédents.

Merci à Marie-Jo Couffon pour ses explications largement illustrées ainsi qu’à Nicole pour ses gâteaux.

     

 

 

Rendez-vous le 9 novembre autour du roman d’Irène Frain.

 


 

Mardi 28 septembre 2021

Nous accueillons 3 nouvelles adhérentes à notre atelier. Il s’agit de : 

Marie-Geneviève Bocage, Marie-France Bruneau et Véronique Giordano.

Bienvenue à elles trois.

Nous étions 20 à échanger autour du roman de Mélissa Da Costa « Tout le bleu du ciel ». Très beau roman que nous avons toutes beaucoup apprécié.   

Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

Un livre aux dialogues impeccables et aux personnages touchants d’humanité.

 

 

 

 

 

 

Notre rencontre s’est terminée autour d’un goûter apporté par Nicole.


Année 2021 – 2022

Liste des ouvrages sélectionnés :

« Tout le bleu du ciel » – Mélissa da Costa

« Concours pour le paradis » – Clélia Renucci

« Je te suivrai en Sibérie » – Irène Frain

« Né d’aucune femme » – Franck Buysse 

« Cap canaille » – Christophe Gavat

« Leurs enfants après eux » – Nicolas Mathieu

« Lettres de Washington square » – Anne Icart

« Les fantômes de Reykjavik » – Arnaldur Indridason

« Nature humaine » – Serge Joncour

« Betty » – Tiffany Mc Daniel

(Voir l’agenda pour les dates. NB : l’horaire de début est 14h15)


Année 2020 – 2021

Liste des ouvrages sélectionnés :

« Madame Pylinska et le secret de Chopin » – Eric Emmanuel Schmitt

« Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon » – Paul Dubois

« Les victorieuses » – Laëtitia Colombani

 » La petite boulangerie du bout du monde » – Jenny Colgan

« Le restaurant de l’amour retrouvé » – Ito Ogawa

« Le pays des autres » – Leïla Slimani

« Une déflagration d’amour »  – Tina Kieffer

«  Noces suivi de l’Eté » – Albert Camus

« Les petits de décembre » – Kaouther Adimi

« Les déracinés » – Catherine Bardon