Randonnée Pédestre
Une fois par moi, une randonnée est organisée, vous aimez marcher ?
rejoignez nous pour de belles balades.
ANNÉE 2024-2025
LUNDI 07 SEPTEMBRE 2024 – Notre Dame de Pé
ANNÉE 2023-2024
LUNDI 06 MAI 2024 – FORET DE BERCE
LUNDI 08 AVRIL 2024 – LE LUDE
(organisée par Martine Passin-Pilloud et François-Xavier Pilloud)
Le groupe de 27 randonneurs démarre près du moulin de Malidor sur la route de Château du Loir.
MAL-Y-DORT : « C’est au cours de la bataille de Pontvallain, lors de la guerre de 100 ans, qu’un notable nommé Bertrand Du Guesclin serait passé sur le site ludois et y aurait mal dormi, d’où l’origine de ce nom ». En longeant le Loir, on peut voir le barrage, puis la roue d’irrigation à tympan (aussi appelée « Noria ») construite vers 1870 et mise en mouvement par une roue à palettes. Ce dispositif, qui élevait l’eau de 1,80 m, permettra d’irriguer une centaine d’hectares de prairies du château jusqu’en 1960. Au milieu du XXe siècle, le lieu de Malidor fut également choisi pour installer, en amont de la chaussée du moulin, un établissement nautique composé d’une baignade, d’une petite plage artificielle et d’un plongeoir. Le mini-golf est le seul vestige de cette période.
A proximité, sur la gauche, la ferme de Malidor nous laisse entrevoir une activité passée prospère. Aujourd’hui, inhabitée, elle garde tout son charme !
Nous continuons sur un sentier entre deux haies et retrouvons une portion du GR35 : « depuis Verneuil-sur-Avre (Eure), il suit le cours du Loir puis rejoint Rochefort-sur-Loire, (Maine-et-Loire) ».
Les vaches du GAEC de La Malfrairie, ont dû s’échapper car le terrain est très accidenté entre la prairie et une des nombreuses courbes de la rivière du Sud Sarthe. Puis, un chemin nous conduit vers le haras du Tronchet. À travers les arbres, nous apercevons la piste d’entrainement.
Nous alternons pâtures et sous-bois pour rattraper le GR36 : « plus de 1000 km de la Manche aux Pyrénées : Ouistreham (Calvados) – Bourg-Madame (Pyrénées-Orientales) ». Un peu avant le centre de vacances de « Vaunaval », au niveau de « La petite ménagerie », nous prenons la route car le GR est inondé.
Nous profitons du nouvel aménagement du rond-point de la Pointe pour gagner le centre-ville en toute sécurité.
La ville
Le Lude est aux confins de trois provinces : Le Maine, l’Anjou et la Touraine. Elle était déjà dynamique de l’âge de bronze à l’Antiquité (site de Cherré à l’Est). Au Moyen-Age, c’est une place forte. Ensuite, elle sera prospère : château, hôpitaux et fabriques de cuirs et d’étamines. Rattachée au département de la Sarthe à la Révolution, la commune du Lude devient un chef-lieu de canton. La chouannerie y sévit.
Au XIXe siècle : développement économique et industriel (chemin de fer, électricité, et installation d’usines comme la papeterie de la Courbe). Pendant la Seconde Guerre mondiale, des prisonniers russes y sont notamment internés tandis qu’un camp de stockage de munitions est établi à Thorée-les-Pins. L’explosion de la gare du Lude le 3 mars 1944 est un des évènements marquants, de même que la déportation de plusieurs jeunes réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) ayant déclenché une manifestation spontanée contre l’occupant.
La ville connaît, comme l’ensemble du sud de la Sarthe, un déclin industriel certain de la fin du XXe au début du XXIe siècle.
Le château : https://www.lelude.com/lhistoire/
« Quatre en un ! Le château est un témoignage de quatre siècles de l’architecture française, forteresse défensive transformée à la Renaissance et à l’époque classique en une élégante demeure aux allures de palais. »
… Issu d’une famille de corsaires hollandais établis à Saint-Malo, Joseph Julien Duvelaër, membre de la Compagnie des Indes, acquiert le château et les terres du Lude en 1751. Puis, la fille de Mme de La Vieuville épouse Louis Céleste de Talhouët… Son petit-fils René de Nicolaÿ en devient l’héritier, et c’est sous l’impulsion de sa veuve, née princesse Pia-Maria d’Orléans-Bragance, qu’est créé en 1958 l’un des premiers « son et lumière » de France. Le château est dans la famille depuis 260 ans.
Le monument domine la vallée du Loir, la fameuse « Fête des Jardiniers » s’y déroule chaque année le premier week-end de juin.
L’église paroissiale Saint-Vincent
Elle conservait encore en 1703, un petit cimetière devant sa porte. Le plan de l’édifice rend compte de fortes distorsions dues à des campagnes de construction très différentes : la nef n’est pas dans l’axe du choeur. Le choeur serait à l’emplacement de l’église primitive du XIe siècle à laquelle on aurait ajouté une nef aux XIIe-XIII siècles. L’ensemble du choeur à trois travées et bas-côtés, fut agrandi au XVIe siècle. De la même manière que dans les églises de Chenu ou de Luché, le clocher reposait sur quatre gros piliers placés entre le chœur et la nef.
A la sortie du Lude, après avoir retraversé le Loir, face aux jardins du château, nous empruntons un sentier au milieu de prairies. Nous faisons une halte à …
La jumenterie du haras de Malidor : un chantier-école
Sélectionnée par la mission Bern pour la sauvegarde du Patrimoine en 2019, le lieu est en pleine restauration et pourra, bientôt, proposer des animations. La phase du chantier-école sur quatre ans, avec l’association CHAM est terminée. Mais les travaux se poursuivent. Le projet fait aussi appel au personnel du Service Civique.
La jumenterie, abandonnée après les années 60, était une maternité pour chevaux. « Par son architecture unique en France, [elle] avait été construite à la fin du XIXe siècle par le marquis de Talhouët, qui portait un intérêt particulier pour les courses de chevaux ».
La randonnée se termine comme elle a commencé sous un soleil radieux !
Merci à Jocelyne et Jean-Emmanuel Chenu pour leur aide précieuse !
Martine et François-Xavier
LUNDI 11 MARS 2024 – LE LUDE
(organisée par Martine Passin-Pilloud et François-Xavier Pilloud)
L’histoire de Torcé remonte vraisemblablement au Néolithique moyen (- 4000 ans avant notre ère) comme en atteste le Dolmen à l’entrée du bourg. Ce dolmen, également appelé « Palet de Gargantua », est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1969.
Nous quittons le village pour entrer dans les bois et arriver sur la Voie Romaine qui reliait Le Mans à Evreux et qui délimite les communes de Torcé et Beaufay. Nous passons ensuite devant une maison habitée par une famille juive durant la 2de guerre mondiale. Le père de famille a été arrêté en 1943, sa femme en 1944. Lors de cette arrestation, les 2 garçons, âgés de 4 et 9 ans ont réussi à s’enfuir par une fenêtre à l’arrière de la maison. Ils ont été recueillis par une voisine Léontine Bracchi qui les a cachés avec l’aide des fermiers voisins. Les enfants ne reverront jamais leurs parents, morts tous les deux en camps de concentration.
Nous arrivons maintenant au champ des Barreaux où, en 1874, ont été découverts 2 vases en terre cuite contenant 8 000 pièces de monnaie en bronze datant du III è siècle.
Nous empruntons maintenant La Voie Royale, première Route Royale dans le Maine, construite au XVIII è siècle et qui reliait Le Mans à Paris. En 1897, est mise en place la ligne des tramways de la Sarthe reliant Le Mans à La Ferté Bernard jusqu’en 1947, date de fermeture de la ligne.
De retour au village, nous entrons dans l’église. L’église Notre Dame classée aux monuments historiques depuis 2003, est dédiée à la Vierge Marie. On dit que dès le XIe siècle, des miracles auraient eu lieu et seraient à l’origine de pèlerinages dès 1391. Aujourd’hui encore, le 2 juillet est célébré un pèlerinage appelé la « Juillette ».
L’église, sans doute construite à la fin du XI siècle ou au début du XII siècle, s’ouvre par un portail en plein cintre. La tour-clocher est construite au cours des XIIIe et XIVe siècles. Au XVIe siècle, l’église est largement transformée. On peut y admirer plusieurs vitraux consacrés à la Vierge Marie. Elle abrite également une croix de procession dont le bâton est orné de fleurs de lys. Cette croix aurait été offerte par Louis XIII qui serait venu faire un pèlerinage à Torcé en 1614.
Merci à tous pour cette belle randonnée et merci à Armel pour ses commentaires éclairés.
LUNDI 05 FEVRIER 2024 – L’ARCHE DE LA NATURE
(organisée par Marie-Geneviève et Pierre Bocage)
« Le temps a laissé son manteau, de vent, de froidure et de pluie » pour cette randonnée du 5 Février à l’Arche de la Nature, au Mans. Une bonne quarantaine d’amicalistes étaient au RV à la Maison de l’eau, première étape d’une marche d’environ 6,5km, à proximité de l’abbaye royale de l’Épau.
Ce fut d’abord une redécouverte, pour beaucoup de cette ancienne usine des eaux du début du 20ième siècle et de l’éolienne Bollée, installée depuis 2007 à l’entrée. La famille Bollée, bien connue des Sarthois, a construit environ 300 éoliennes dont 40 installées en Sarthe.
Pas de visite possible de l’intérieur des locaux, mais une déambulation dans le parc, passage par la passerelle au-dessus de l’Huisne.
Ensuite, direction la Maison de la prairie pour une petite pause (visite du potager et de la ferme) et retour à la Maison de l’eau. Nous avons eu la chance de voir une truie de Bayeux, Rosie et sa dizaine de porcelets, nés le week-end.
À défaut d’une douceur printanière, ce furent les douceurs du goûter pour clôturer joyeusement notre rencontre amicale.
LUNDI 08 JANVIER 2024 – PARIGNE L’EVEQUE
(organisée par Jocelyne et Jean-Emmanuel MENU)
Par 0° C, bien emmitouflés, nous étions 35 à nous lancer sur le circuit des Etangs de Loudon à Parigné L’Evêque.
C’est l’un des quinze circuits balisés de la communauté de communes du Sud-Est Manceau. Sur 8 km, sans vraie difficulté, nous avons essentiellement suivi des sentiers/chemins boisés pour revenir au parking des étangs (visiblement très fréquenté par d’autres randonneurs) avant de partager notre goûter habituel !
Merci à tous pour cet après-midi bien sympathique.
LUNDI 04 DECEMBRE 2023 – AUTOUR DE ROUILLON
(organisée par Martine et Philippe TAFFOREAU)
« Y z’étaient eune petite trentaine de baguenaudiers qu’avaient décidés d’partir ce lundi là pour un p’tit tour du coté de Robin des bois. Heulà qu’y zétaient courageux vu que la r’naupée s’annonçait. Pourtant, les gâs d’la météo y z’avaient ben dit qu’y aurait que queques’averses, ben comme d’habitude, j’aurais ben mieux fait de r’garder mes biques qui s’étaient accouflées amont la hae.
Les v’là quand même partis vers les bois d’la Pannetière, ceux-t-là qui sont su l’bord de la route de Laval pour un p’tit tour, on a ben vu queques champignons mais y étaient point bons à manger.
A près ça on s’est partagé, d’aucuns sont partis vers Robin des Bois, pis La Chapelle par la mare nouère, pis l’zautes, y sont descendus vers Rouillon par l’Oseraie. Y z’étaient tout gainés, vu qu’y chaoyait d’ieau pis qu’à pleines seilles, heulà qu’y f’sait point beau.
Heureus’ment qu’arrivés à la maison des Tafforeau, nos sabiots tous berneusés, y avait un ben bon vin chaud qu’Martine nous a préparé, avec les gâtiaux d’Isabelle, d’la beurioche et les ben bonnes confitures qu’Martine avait préparé c’t’été.
Sur ce, envouère don’ à tertous, et à la prochaine foué, l’ 8 janvier prochain, juste après q’on se s’est r’vu autous d’la galette. »
LUNDI 06 NOVEMBRE 2023 – FRESNAY SUR SARTHE
(organisée par Marie-Claire et Denis Julienne)
Certains randonneurs éprouvaient quelque inquiétude à venir au rendez-vous de ce 6 novembre à Fresnay-sur-Sarthe. En effet, la météo ne semblait pas très favorable depuis plusieurs jours, et encore moins sur le trajet vers Fresnay ! Et pourtant, depuis le matin, chez nous, un soleil radieux nous encourageait à marcher ! De fait, 41 randonneurs se sont retrouvés à l’ancienne gare de Fresnay.
Cette ancienne gare de Fresnay, qui est aujourd’hui le siège de l’école de cirque. Le chapiteau en dur y a remplacé depuis quelques années celui en toile devenu vétuste. Par de petites routes, nous avons contourné la ville, avant de nous retrouver sur le site panoramique emblématique de cet ancien chef-lieu de canton (désormais, Fresnay fait partie du canton de Sillé) : le Coteau des Vignes, qui domine la ville. Espace naturel sensible, nous y sommes accueillis par quelques chèvres et moutons d’Ouessant.
Là, nous avons admiré la vue sur la vallée de la Sarthe et sur la ville : l’imposante église en roussard, l’ancienne chapelle St Léonard devenue salle paroissiale, la belle demeure du presbytère dominant la Sarthe, ainsi que le parc du château, devenu jardin public, sur son éperon rocheux. Nous embrassions également de là la vue sur le pont et la route conduisant à Sillé, avec ses anciennes maisons de tisserands. En effet, Fresnay connut un riche passé du XVIIème au XIXème siècles grâce à l’industrie textile. Pas moins de 3 moulins se situaient le long de la rivière (nous en avons vu deux). Un peu plus loin, une vigne récente et deux maisons de vignes nous rappelaient le passé viticole du lieu. Les vignes avaient disparu en 1920 avec le phylloxéra.
En redescendant le Coteau, nous avons longé la Sarthe dans le joli quartier du Bourgneuf, anciennement dédié au tissage, puis quartier « mal famé » avant d’être restauré et devenu une des attractions de la ville, notamment en été. A travers rues médiévales et ruelles (dont celle du « cygne » ou « signe » selon la légende…), nous sommes parvenus aux divers sites évoqués précédemment, en passant par les anciennes halles.
Nous y avons évoqué le personnage de Georges Durand, natif de Fresnay, et fondateur des 24h du Mans. Plaques, buste et autres manifestations ont étayé son passage à Fresnay, en cette année du Centenaire. Du parc du château – dont il ne reste que le donjon – nous avons pu repérer les endroits découverts auparavant, notamment le fameux Coteau des Vignes !
Au retour, une pause bienvenue dans l’église Notre-Dame de l’Assomption, datant du XIIème s., nous a permis d’échapper à une belle averse. Nous y avons retrouvé les trois personnes ayant réalisé le petit parcours dans Fresnay. Avant de rentrer cependant, nous avons pu observer le beau portail en bois datant de 1528, représentant entre autres l’arbre de Jessé.
Puis nos pas nous ont ramenés vers la gare où le goûter traditionnel nous attendait, avec du bon cidre maison – parfois un peu nerveux !
Merci à Jocelyne pour ses encouragements et son aide à la réalisation de cette randonnée.
Marie-Claire Julienne
LUNDI 02 OCTOBRE 2023 – ENTRE LA QUINTE ET BERNAY-EN-CHAMPAGNE
(organisée par Christine et Régis Launay)
Sous une météo estivale, nous étions une quarantaine de marcheurs à randonner autour de Saint Julien le Pauvre. Au départ de Souvré (entre la Quinte et Bernay-Neuvy) Sylviane, présidente de l’association des amis de l’église de Saint Julien nous a présenté le mémorial installé sur cette place. Après 10 années de recherches elle a retrouvé l’identité d’un soldat américain tombé à ce carrefour sous les tirs d’un convoi allemand le 7 août 1944. Il s’appelait Archie Atkins et avait 23 ans.
Nous avons ensuite marché entre route et chemin pour arriver au château de la Renaudière. Un magnifique tapis de cyclamens se déroulait à perte de vue dans les sous-bois du parc. M. de Mascureau nous a ouvert les portes de la chapelle familiale et nous a commenté l’histoire de Saint Louis sur les vitraux : une vraie bande dessinée !
Nous reprenons la route toujours sous un soleil de plomb et arrivons à Saint Julien le Pauvre. Nous nous arrêtons à l’église pour écouter l’histoire de ce lieu. Cette petite église au milieu du cimetière date du 11ème siècle pour sa partie la plus ancienne. Simple nef au départ elle a été agrandie au 16ème siècle avec deux chapelles latérales. Le chœur et ses deux chapelles ont la particularité d’accueillir un ensemble de trois retables en terre cuite qui représentent l’adoration des bergers, la Cène et la mise au tombeau. Ces œuvres sont le travail d’un sculpteur anonyme. Des travaux importants sont en cours sur l’église afin de la préserver de l’humidité et permettre ainsi la restauration de cet ensemble remarquable.
Cet arrêt à l’église a permis à chacun de faire une pause au frais avant de reprendre la route et terminer cette balade champêtre et culturelle par un goûter bien mérité. Un grand merci à Sylviane pour toutes ces explications passionnées et pour son accueil pour le goûter.